<style>.lazy{display:none}</style>Soult, maréchal d'Empire

Soult, maréchal d’Empire

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Maréchal Soult

Jean-de-Dieu Soult

Né le 29 mars 1769 et mort le 26 novembre 1851, Soult est un maréchal d’empire et homme d’Etat français.

Homme militaire, il contribue de manière décisive à la victoire de la bataille d’Austerlitz. Napoléon dira de lui qu’il est « le premier manœuvrier de l’Europe ». Soult est fait maréchal d’Empire le 19 mai 1804.

Après l’empire, il mène une carrière politique d’envergure. Pair de France en 1815 puis 1827. Ministre de la guerre sous la monarchie de Juillet, il est le principal instaurateur de la Légion Etrangère. Chef du gouvernement avec la plus longue longévité à ce poste, il est fait Maréchal général de France par Louis-Phillipe en 1847.


Pour briller en société :

  • Décisif à la bataille d’Austerlitz
  • Rare maréchal d’Empire à pouvoir gérer une armée en l’absence de Napoléon
  • Artisan de la création de la Légion Etrangère
  • Homme d’Etat
  • Titre unique en France de « Maréchal général de France »

Soult, Bras de fer, maréchal d’Empire et duc de Dalmatie

Avant la révolution française, Soult intègre le régiment royal-infanterie. Arrivé au grade de sergent et les conflits à venir qu’offre la révolution française, Soult monte les échelons de la hiérarchie.

Révolution française, de la bataille de Wissembourg aux combats avec la nouvelle armée du Rhin, il montre sa capacité à gérer un commandement avec sang-froid et brio. S’enchaine alors les batailles et les démonstrations de ses qualités tactiques et son talent de meneur d’hommes : bataille de Fleurus, bataille d’Aldenhoven , batailles d’Altenkirchen, de Friedberg,  bataille de Stockach.

Il devient général de Division et passe dans l’armée d’Hélvétie avec Massena. Sa réputation militaire devient très solide. Il remporte la bataille de Zurich et les combats de Frauenfeld, d’Altikon, d’Audelfinden contre les autrichiens.

Pendant la période du Consulat, Soult passe son temps en Italie. Il combat, gagne contre les autrichiens et s’empare de Sassello et rentre dans Gênes.

Soult est blessé à la jambe et prisonnier à la bataille de Montecreto.

Libéré avec la bataille de Marengo, il devient commandant militaire du Piémont et matte les rebelles. Plus tard, il est nommé commandant de la partie sud du royaume de Naples.

Il est rappelé en France en 1802 et accueilli avec les plus grandes distinction par le premier consul, Bonaparte. Le 5 mars de la même année, il est nommé commandant de la Garde consulaire.

Soult fait allégeance au nouveau régime, l’année suivante il gère le camp de Saint-Omer et y installe une discipline rigoureuse et augmente l’efficacité des troupes française. Il sera surnommé « Bras de fer ».

19 mai 1804, il est un des premiers à recevoir la dignité de maréchal d’Empire.

En récompense de ses services passés, il est fait grand cordon et chef de la 4e cohorte de la Légion d’honneur en février 1805. Il reçoit en outre le titre de colonel-général des chasseurs à pied de la Garde impériale et de commandant en chef du camp de Boulogne.

1805, il reçoit le commandement de l’armée d’Allemagne. Le destin est en marche.

2 décembre 1805,  Austerlitz, il mène l’attaque décisive sur le centre allié en s’emparant du plateau de Pratzen.

Les colonnes russes sont assaillies de flanc et en plein mouvement. Les divisions de Saint-Hilaire et de Vandamme chargent et s’enfoncent à l’arme blanche dans les rangs russes. Le combat, d’une rare violence, ne dure que quelques minutes. Les Russes de Kolowrat sont culbutés, entraînant les soldats de Przybyszewski dans leur débandade. À 9 heures, les Français sont maîtres du plateau, au sommet duquel Soult installe ses canons.

Le général Langeron envoie un de ses régiments à l’attaque : l’artillerie de Soult le harcèle pendant qu’il remonte le plateau, creusant de larges trous dans les rangs serrés des Russes, puis une décharge de la mousqueterie de Saint-Hilaire force Langeron et ses troupes à abandonner. Pour aider Soult Napoléon envoie Bernadotte, jusque-là tenu en réserve, au nord du plateau tandis que la Garde impériale est envoyée à Pratzen.

Campagne de Pologne, il résiste aux russes et contribue fortement à la victoire d’Eylau. Son attaque sur le centre de l’armée ennemie est décisive. Soult remporte des succès tels que la reddition de Blücher, Wolfersdorf, Heilsberg et Königsberg. Juillet 1807, la paix est signé à Tilsit, le maréchal Soul rentre en France.

 En juin 1808, il est fait duc de Dalmatie.

Guerre, d’Espagne, Soult défait les forces anglo-espagnoles. Il remporte la bataille de Gamonal, s’empare de Burgos, Santander. L’armée espagnole est vaincu près de Reynosa. Les anglais sont battu devant Corogne, après une bataille sanglante pour les deux camps. Point positif, Soult s’empare de la Corogne et du Ferrol et capture énormément de matériel.

Mars 1809, Soult pénètre au Portugal et remporte la bataille de Porto le 29 mars. Cette bataille extrêmement sanglante lui livre la ville dans lequel il s’installe. Stratégiquement, son armée est exsangue, isolé de tous et sur fond de révolte, il reste dans la place. Par la même occasion, il désobéit aux ordres de Napoléon qui sont de marcher sur Lisbonne.

Délogé de Porto par Wellington et les portugais, il se repli en bon ordre en Galice. Au cours de se repli, il bat les forces anglo-portugaises à Arzobispo mais est obligé à la retraite car trop faible.

Cette retraite est un modèle du genre, un cas d’école.

Les 18 et 19 novembre, après avoir obtenu le titre de major-général des armées française en Espagne, il bat les espagnols à la bataille d’Ocaña. 60 000 espagnols sont battus par 30 000 français. Le butin est de 50 canons, 30 drapeaux et de 20 000 prisonniers ! Fin janvier 1810, il envahit l’Andalousie et l’occupe entièrement sauf Cadix.

Durant l’occupation de Séville de janvier 1810 à août 1812, l’armée française met en œuvre une spoliation systématique des biens ecclésiastiques

En 1812, après une défaite décisive subie par le maréchal Marmont à la bataille de Salamanque (12 juillet), il est obligé d’évacuer l’Andalousie. À la demande de Joseph Bonaparte avec lequel, comme tous les autres maréchaux, il est toujours en désaccord, il quitte l’Espagne.