Philippe le Bel, roi de France, émet des instructions concernant la levée de ressources humaines et financières pour soutenir la campagne militaire en Flandre. Le document, daté du 11 novembre 1302, traite des mesures à prendre pour assurer la sécurité des marchands et des habitants, tout en établissant des modalités de contribution pour les sujets du royaume.
Sommaire
Contexte et objectifs
Philippe le Bel s’adresse à tous ceux concernés par la situation en Flandre, en insistant sur la nécessité de repousser les attaques des ennemis et de maintenir la paix dans le royaume. Il souligne l’importance de protéger les marchands et les sujets du royaume dans leurs activités commerciales.
Mesures à prendre
Le roi ordonne la mise en place d’une stratégie pour lever un certain nombre de soldats et de ressources financières, en tenant compte des capacités de chaque sujet. Il est précisé que chaque homme ne devra contribuer que deux sous parisiens par jour et qu’aucune autre taxe ne sera exigée pour l’année en cours.
Les commissaires sont chargés d’informer les sujets de ces mesures et de veiller à leur mise en œuvre. Philippe le Bel rappelle également les efforts passés pour établir la paix avec les Flamands, malgré les tensions et les trahisons qui ont eu lieu.
Réactions et conséquences
Le document évoque des incidents survenus à Bruges, où des chevaliers et des gens du roi ont été attaqués, entraînant la mort de plusieurs d’entre eux. Philippe le Bel souligne la trahison des Flamands et la nécessité de rétablir l’ordre, tout en prenant soin de ne pas aggraver la situation.
Il est mentionné que le roi a personnellement engagé des ressources pour cette campagne, conscient des dangers qui menacent son armée.
FAQ
L’objectif principal était de lever des hommes et des subsides pour soutenir la campagne militaire en Flandre tout en protégeant les marchands et les habitants du royaume.
Chaque homme devait contribuer seulement deux sous parisiens par jour, sans autres taxes exigées pour l’année en cours.
Des chevaliers et des gens du roi ont été attaqués à Bruges, entraînant la mort de plusieurs d’entre eux, ce qui a été perçu comme une trahison de la part des Flamands.
Benoît d’Aniane réformateur majeur du monachisme carolingien