1242 : bataille du lac Peïpous. Le prince de Novgorod, Alexandre Nevski remporte une victoire décisive sur l’ordre Teutonique.
Pour briller en société :
- La glace du lac ne cède pas
- Victoire des forces de Novgorod grâce à la cavalerie
- L’ordre teutonique n’est que peu affecté par la défaite
1240, les chevaliers teutoniques tentent de se servir des incursions en Russie pour passer à l’offensive et commencer à établir leur influence dans tout l’Est.
Leurs efforts sont vains et ils perdent face à l’armée de Novgorod.
Cela ne décourage pas le maître des teutoniques. Hermann de Dorpat emprunte un itinéraire très audacieux et très dangereux également : il fait traverser à son armée l’étendue gelée du lac Peïpous en direction de Pskov.
Un excès de confiance teutonique
Fiers et sûr de leurs supériorités, les chevaliers teutoniques partent en avant garde laissant le gros de la troupe derrière eux. En face, les Forces Russo-mongoles sont bien retranchées et attendent tranquillement les teutons… Ils disposent d’une grande supériorité numérique mais les chevaliers allemands sont supérieurs au combat.
Grosse erreur. La stratégie russe est de retenir au maximum les lourds chevaliers sur la glace. Simple, l’infanterie russe encaisse la charge allemande sans broncher, tandis que les mongoles et que la cavalerie sont bien cachés dans les bois prêt à bondir.
Déroulement de la bataille du lac de Peïpous
Les chevaliers du prince-évêque Hermann de Dorpat et ses chevaliers chargent l’adversaire russe mais échouent à obtenir une victoire immédiate.
Le piège se referme terriblement et ils sont pris en enfilade, sous les flèches meurtrières des Mongols, ce qui les gêne beaucoup.
Regardant la boucherie à ciel ouvert, les miliciens estoniens prennent peur et abandonnent le camp Teutonique. Ironie de l’histoire, les chevaliers teutoniques sont nettement au dessus pendant le combat et domine l’infanterie russe !
Il faut l’intervention d’Alexandre Nevski et de toute la cavalerie russe pour inverser la bataille du lac Peïpous. C’est un massacre. La confusion est totale, la neige devient rouge et, siffone tout le sang des guerriers.
Contrairement à la théorie la plus connue, la glace du lac ne se serait en fait jamais rompue parce qu’elle ne soutenait plus le poids des armures et des destriers teutons.
Seul le grand maître, quelques évêques et une poignée de chevaliers réussissent à retourner à Dorpat, après la bataille. 400 chevaliers, dont une vingtaine de l’ordre teutonique, ont péri dans la bataille.