François Ier est un personnage important de son époque. Roi de France et Roi-Chevalier, il fit entrer la France dans la Renaissance.
Sommaire
- Origine de François Ier
- François Ier, grand rival de Charles Quint
- Des alliances insolites
- Le concordat
- Un gouvernement monarchique
- François Ier et les chateaux de la Loire
- La France de la Renaissance sous François Ier
- Fin de vie de François Ier
Origine de François Ier
Fils de Charles, comte d’Angoulême, de la maison des Valois-Orléans, et de Louise de Savoie, François Ier naquit le 12 septembre 1494 au château de Cognac. A la mort de son père, en 1496, il passa sous la tutelle du dernier représentant de la branche des Valois-Orléans, le duc Louis, qui devait succéder à Charles VIII sous le nom de Louis XII en 1498. François vécut désormais à la cour.
Le jeune prince connut ainsi une enfance si radieuse et raffinée que l’on a pu dire de lui qu’il a été un enfant gâté. Ce privilège explique pour une large part le gout du faste et du prestige qui a agrémenté l’ensemble du règne. François Ier garda un grand sens de l’apparat qui lui servira d’ailleurs politiquement par la suite. Comme Saint Louis et plus tard Louis XIV, il mena cette politique de prestige, autant par goût que par interêt.
Par son charme, il devint le favori du roi, qui lui donna pour épouse sa fille Claude de France, héritière, par sa mère, du duché de Bretagne, ce qui rendit cette province définitivement française. Le jeune prince, beau, affable, instruit, amoureux des lettres et des arts, léger, insouciant, était de constitution robuste, et brave avec témérité, ce qui lui valut plus tard le surnom de «Roi-Chevalier ».
François Ier, grand rival de Charles Quint
A la mort de Louis XII, en janvier 1515, François Ier, âgé de vingt ans, accéda au trône. Tout de suite il voulut continuer la politique française d’expansion vers l’Italie et, avec une armée de trois mille chevaliers, trente mille fantassins et soixante pièces d’artillerie, il franchit les Alpes pour reconquérir le duché de Milan.
Les 13 et 14 septembre 1515, à Marignan, l’armée française, après un dur combat, fut victorieuse des troupes suisses mercenaires du duc Maximilien Sforza; Il est armée chevalier à la suite de cette bataille par le chevalier Bayard; puis les Français s’emparèrent du duché de Milan. C’est alors que François Ier, comprenant le danger que faisait courir à la France la puissance de Charles Quint, entama avec celui-ci (déjà roi d’Espagne) une longue lutte pour la couronne impériale d’Allemagne.
De cette rivalité allaient naître quatre guerres qui dévastèrent de nombreux pays d’Europe. A la bataille de Pavie, François Ier, par suite d’une erreur de manœuvre, fut blessé et contraint de se rendre. Il ne remit toutefois son épée qu’au commandant suprême de l’armée espagnole. Captif à Madrid, il écrivit à sa mère, Louise de Savoie, ces mots à jamais célèbres : « Madame, tout est perdu, fors l’honneur et la vie. »
Captivité de François Ier
Sa captivité ne devait prendre fin qu’avec l’abandon par la France de ses droits en Italie, ainsi que la perte de la Flandre, de l’Artois et de la Bourgogne. A peine libéré, considérant le traité comme nul parce qu’imposé par la force, François Ier reprit la lutte. Pour résister à l’ambition de Charles Quint et pour maintenir l’équilibre européen, il s’allia aux Turcs et aux protestants d’Allemagne.
Mais Charles Quint se vengea en envahissant la Provence, et bien-tôt un nouveau traité de paix fut conclu (1538). Ce n’était d’ailleurs qu’une trêve… car Charles Quint, lui ayant demandé de livrer passage à ses troupes pour aller châtier les Gantois alors révoltés, ne tint pas certaines promesses faites au roi de France.
Une nouvelle guerre éclata. En dépit de la victoire de Cérisoles, François Ier dut signer avec Charles Quint le traité de Crépy en Laonnois (1544) par lequel il renonçait à sa suzeraineté sur l’Artois et la Flandre, et abandonnait la Savoie; Charles Quint renonçait à la Bourgogne. En 1547, François Ier mourait : il avait alors cinquante-trois ans et préparait encore une nouvelle guerre contre Henri VIII d’Angleterre, allié de l’empereur. Militairement, malgré ses déconvenues, François Ier est un personnage important militairement pour son époque.
Des alliances insolites
Dans la dernière partie qui oppose le roi de France et l’Empereur, intervinrent des forces nouvelles. François Ier s’allia avec les musulmans sans que cet accord n’indispose le Saint-Siège. Il s’entendit également avec les protestants allemands afin de troubler la tranquillité intérieure de l’Empire. De fait, Charles Quint eut à tenir compte de ces alliances surprenantes mais savamment orchestrées par le souverain français.
Le concordat
François Ier profita de la campagne d’Italie pour signer avec le pape Léon X un concordat qui réglait définitivement les litiges quant à la nomination des évêques. Si le concordat fut rapidement signé, il fut beaucoup plus difficile à appliquer et le Parlement ne l’enregistra que sous la contrainte. La nomination aux évêchés étant désormais proposée par le souverain et sanctifié par le souverain pontife. Il est à remarquer que François Ier mariera l’un de ses fils à la nièce du pape Léon X qui était un Médicis.
Un gouvernement monarchique
François ler, soucieux de son autorité et de son prestige, exigeait de tous une obéissance absolue. Cependant, s’il se heurtait toujours à l’esprit d’indépendance des grands seigneurs et aux « franchises » des provinces et des villes, il sut pendant son règne renforcer de façon considérable le gouvernement monarchique. Peu à peu, le roi en était venu à ne demander conseil qu’à trois ou quatre ministres nommés par lui et qui lui étaient entièrement soumis; les décrets royaux se terminaient régulièrement par ces mots : « […] car tel est notre bon plaisir. »
François Ier et les chateaux de la Loire
N’ayant pas de résidence fixe et n’aimant pas séjourner à Paris (alors ville de 300 000 habitants), François Ier fit construire ou agrandir divers châteaux, notamment sur les bords de la Loire Chambord, Amboise et Blois.
Mais sa demeure favorite fut Fontainebleau. Sous son règne commença réellement la « vie de Cour » jeux, danses, concerts alternaient avec de grandes parties de chasse; jamais on n’avait vu un tel faste dans les costumes des courtisans et dans le décor des immenses pièces des châteaux. Doué de brillantes qualités, François Ier a vraiment mérité le titre de Père ou Restaurateur des lettres il favorisa le mouvement de la Renaissance en appelant à sa cour non seulement des poètes français, mais des artistes italiens, tels Benvenuto Lini, Léonard de Vinci, le Primatice et bien d’autres.
François Ier prouve aussi par son mécénat qu’il est le personnage important de son époque et de la renaissance.
La France de la Renaissance sous François Ier
Pendant ce règne marqué par les guerres, il y eut toutefois la découverte du Canada par Jacques Cartier, ou l’édit de Villers-Cotterêts, qui compta beaucoup plus pour l’histoire de France que la bataille de Marignan. Cette ordonnance institua l’état-civil et imposa la rédaction des actes notariés et judiciaires en langue française et non plus en latin. Enfin, on ne soulignera jamais assez le rôle de François Ier dans les art, rôle magnifiquement symbolisé par la venue en France de Léonard de Vinci.
Fin de vie de François Ier
Autant la jeunesse de François Ier fut radieuse et les premières années du règne glorieuse, autant la fin de la vie de François Ier fut morose. Le roi semblait enclin à une grande nostalgie. Il n’avait plus plaisir à rien. il fut grandement affecté par la mort de ses deux fils. A sa mort, survenue en 1547, il restait le prince Henri, marié à Catherine de Médicis, cette italienne qui s’entendait mieux avec son défunt beau-père qu’avec son mari.
FAQ
François Ier est mort en 1547. Il préparait une guerre contre le roi d’Angleterre, Henri VIII
Le jeune prince, beau, affable, instruit, amoureux des lettres et des arts, léger, insouciant, était de constitution robuste, et brave avec témérité, ce qui lui valut plus tard le surnom de «Roi-Chevalier ».
François Ier est un personnage important de la Renaissance car il fait rentrer la France dans cette période.
Avec les guerres d’Italie, François Ier ramène avec lui ce qu’il a vu : une nouvelle architecture pour les chateaux avec des fenêtres à la place de meurtrières. Un nouveau style de vie baigné dans la lumière. Aussi, il prend soin de ramener avec lui Léonard de Vinci, éminent scientifique, philosophe, mathématiciens de génie.
Enfin, il applique ce retour d’expérience à l’ensemble de la France : chateaux de la Loire, mécénat dans l’art..
Le grand rival de François Ier est Charles Quint
François Ier s’allie avec les ottomans pour équilibrer le rapport de force avec Charles Quint. C’est une alliance unique en son genre : un pays catholique s’allie avec un pays musulman !





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