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Histoire brève du Canada

Histoire du Canada

L’histoire du Canada est riche et mouvementée. Découvert par les vikings, ce territoire fut la convoitise des grandes puissances européennes et le théâtre d’un affrontement franco-anglais des plus farouche. A la suite de la guerre de Sept Ans, l’Angleterre domine intégralement le Canada. De Dominion à nation indépendante, deux guerres mondiales s’écouleront.

Sommaire

On ne sait pas exactement à quelle époque des hommes se sont établis sur le territoire du Canada actuel. Il est cependant certain qu’ils venaient d’Asie, alors que la Sibérie était encore reliée à l’Alaska par un isthme, situé à l’emplacement actuel du détroit de Bering. Cette hypothèse est vérifiée par le fait que la race la plus proche de la population indigène du Canada est celle des Mongols, qui occupent l’Asie du Nord-Est. D’abord nomades, les Canadiens pratiquaient exclusivement la pêche et la chasse; puis, lorsqu’ils s’établirent dans les régions fertiles situées autour des grands lacs, ils s’adonnèrent à l’agriculture et devinrent sédentaires.

L’histoire du Canada et les premières explorations

L’histoire du Canada commence avec les premiers Européens qui mirent le pied sur le continent Américain, et précisément au Canada, furent les Vikings, aussi appelés « Normands » (hommes du Nord). Il semble qu’ils soient arrivés au golfe du Saint-Laurent, et en Nouvelle-Écosse, vers l’an 1000 de notre ère. Mais faute de détails sur leurs entreprises audacieuses, personne en Europe ne put soupçonner l’existence de ce continent. Après eux, les premiers explorateurs qui abordèrent les côtes du Canada furent les navigateurs vénitiens Jean et Sébastien Cabot. Partis en 1497 du port de Bristol (ils s’étaient mis au service du roi d’Angleterre Henri VIl), ils abordèrent au Cap Breton au bout d’un mois et demi de voyage. L’année suivante, les Cabot refirent ce voyage, mais en explorant la côte vers le Sud.

Puis, les pays européens baignés par l’Atlantique organisèrent de grandes expéditions maritimes pour mieux explorer les terres découvertes.

En 1501, les frères Cortereal, à la tête d’une expédition portugaise, explorèrent les côtes de Terre-Neuve et du Labrador.

En 1524, au nom de François Ier, roi de France, l’Italien Jean Verazzano s’empara de ce qui est aujourd’hui le Labrador, et l’appela la « Nouvelle France ». Puis, en 1535, le Français Jacques Cartier remonta le fleuve Saint-Laurent et parvint à Stadacone (Québec), et à Hochelaga, près de l’actuelle Montréal.

La colonisation européenne du Canada

De retour en Europe, les explorateurs firent savoir que la plupart des régions qu’ils avaient découvertes offraient d’excellentes possibilités de vie. Aussi, l’histoire du Canada s’accéléra considérablement à partir du début du XVIIe siècle, les colons affluèrent-ils en Amérique septentrionale : Français, Anglais, Hollandais décidèrent de s’établir définitivement au-delà de l’Atlantique. Tandis que les Anglais assuraient les territoires situés le long de l’océan (de la Floride à l’emplacement de Boston), les Français remontaient l’estuaire du Saint-Laurent. Ils occupaient d’abord la région des Grands Lacs, puis une bonne partie du Canada actuel et, en 1608, fondaient la ville de Québec.

La domination anglaise, un tournant dans l’histoire du Canada

Au cours des premières années du XVIIe siècle la guerre de succession d’Espagne éclata en Europe: la France, l’Espagne, le Portugal étaient alliés contre l’Autriche, la Hollande et l’Angleterre.

Cette dernière entra dans le conflit avec un plan bien précis : ôter à la France sa puissance coloniale qui empêchait l’Angleterre de dominer les mers. Elle fut victorieuse.

La France, après avoir essuyé plusieurs échecs, dut céder en 1713 à l’Angleterre l’île de Terre -Neuve, l’Acadie (appelée par la suite Nouvelle-Écosse) et la baie d’Hudson.

Lors de la guerre de sept ans qui éclata en 1756, les Français et les Anglais se trouvèrent de nouveau adversaires et la France perdit presque toutes ses possessions. Par le traité de Paris (1763), elle cédait à l’Angleterre : le Canada, quelques îles des Antilles, et la presque totalité des comptoirs des Indes.

Quelques bataille de l’époque moderne de l’histoire du Canada

Bataille de Grand-pré

Victoire française méconnue, pendant la guerre de succession d Autriche en Acadie à l’époque de Louis XV. Nicolas-Antoine Coulon de Villiers à la tête de 300 Français et d’Indiens des guerriers Mi’kmaq, remporte cette bataille sur l’armée anglaise du colonel Arthur Noble, pourtant bien supérieur en nombre.

Les forces françaises attaquèrent simultanément et par surprise les dix maisons hébergeant des officiers anglais. Après dix-huit heures de fusillade et de combats rapprochés, le commandant anglais Noble est tué et ses troupes se rendent.

Les Français récupèrent Grand-Pré pour un temps. Cet affrontement est commémoré par la plaque de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada.

Bataille de Fort William Henry

Pendant la guerre de sept en Amérique dans la province de New York, les français commandés par Montcalm et leurs alliés amérindiens font face aux anglais de Munro du Fort William.

Cette victoire française eu lieu après trois jours de siège avec les tranchées d’approche. Les Anglais négocièrent les conditions de leur reddition. Montcalm les accepta avec trop de générosité puisqu’il accepta que toute la garnison puisse quitter le fort si elle ne reprenait pas les armes contre la France avant 18 mois…

Mais les alliés amérindiens se trouvèrent à juste titre frustrés et mécontents de la capitulation qui les avait privés du pillage et massacrèrent environ 300 anglais de la garnison en retraite.

C est la scène du film « Le Dernier des Mohicans » que je vous conseille de revoir, au moins les scènes du siège jusqu à celles du massacre.

Le fort William-Henry fut ensuite rasé et les français retournèrent au fort Carillon.

Bataille du fort Carillon

Pendant la guerre de sept ans sous le règne de Louis XV. Cette victoire française contre les anglais à eu lieu à la confluence entre le Lac Champlain et la Rivière de la Chute aux états-unis actuel.

Le Marquis Louis-Joseph de Montcalm ne dispose que de 3 600 hommes dont des amérindiens pour tenir le fort Carillon, face à des anglais de plus de 15 000 hommes. Il s’agit de la plus grande force militaire jamais vue en Amérique du Nord, dans l’histoire des guerres entre la France et la Grande-Bretagne. Les français remportent une éclatante victoire sur les troupes anglaises qui se briseront sur les défenses du fort.

Au soir de cette affrontement les britanniques sont en pleine déroute et laissent près de 3000 morts ou blessées, l’armée française de Montcalm, qui a conduit la défense avec vaillance compte une centaine de tués. Défaite anglaise du à l incompétence du commandant anglais James Abercrombie.

Bataille de la Monongahela

La guerre de sept ans pas été qu’une succession de défaites françaises. Après la victoire française du fort Carillon en 1758, celle de Monongahela toujours en Amérique.

Visant à prendre Fort Duquesne aux Français commandés par Jean-Daniel Dumas et Liénard de Beaujeu, les anglais commandés par Braddock comptent plus de 1 450 soldats, ainsi que des centaines de miliciens américains.

Braddock se dirige vers le fort français. Beaujeu choisit de ne pas attendre pour subir un siège difficile, il attaque à 15 kilomètres du fort avec un petit détachement de soldats français et plusieurs centaines d’alliés indiens, notamment des Ottaouais, Miamis, Hurons, les loups, Shawnees.

Les anglais sont laminés sur place malgré leurs nette supériorités, George Washington qui participe à cette bataille, constate que sur les trois compagnies des troupes de Virginie, il ne reste que 30 hommes. 460 anglais ont été tués avec 500 blessés, sur 50 cantinières 46 sont tuées.

Les Français, Canadiens et Amérindiens comptèrent environ 25 morts et 30 blessés. Braddock meurt de ses blessures durant la retraite ainsi que de Beaujeu.

En représailles les britanniques, avec courage, déporteront 16 000 civiles en Acadie, appelé le grand dérangement.

Bataille de Sainte Foy

La bataille de Sainte-Foy est une bataille remportée au Canada pendant la guerre de sept ans par les franco-canadiens commandés par le chevalier de Lévis sur l’armée britannique, dirigée par le colonel James Murray.

Suite à la défaite de Montcalm dans les plaines d’Abraham à Quebec, les français de Levis réorganisent les troupes en vue d’attaquer au printemps la garnison de Québec.

Même après la mort de Montcalm en 1759 et la perte de la ville de Québec, l’armée commandée par le chevalier François-Gaston de Lévis, bien que débordée par les effectifs très supérieurs déployés par l’Angleterre, restait redoutable comme le prouve la victoire de Sainte-Foy ou seconde bataille des Plaines d’Abraham.

La bataille s’engage, la débandade des Anglais sera totale, aidés de leurs alliés amérindiens terrifiant particulièrement les Anglais avec leurs peintures de guerre et leurs cris effrayants. Les combats sont livrés au corps à corps, à la baïonnette et au couteau.

Après trois heures de combat, Murray ordonne finalement la retraite de ses troupes, la débandade des anglais est totale. Les anglais laissent une grande partie de leurs blessés, près de mille deux cents au total, ce qui fait plus du tiers de leur armée.

Les Français ont quant à eux huit cents tués ou blessés.

Mais à cette bataille l’issue fut vaine par l’arrivée de renforts anglais et les Français doivent lever le siège de Québec.

Déportation des Acadiens

Au Canada dans l’île Saint-Jean commença la déportation de ses habitants. C’est un épisode de la déportation des Acadiens de 1755 à 1763, appelé le grand dérangement. Cette île n’échappa pas à l’expulsion en 1758 des colons acadiens et français par les Britanniques. Dans le contexte de la guerre de conquête anglaise commencée déjà depuis quelques années pendant la guerre de Sept Ans. Les anglais s’emparèrent de tout avant de les entasser de force sur les bateaux.

Les familles furent déchirées, contrairement aux promesses qui leur avait été faite. Dans toute l’Acadie environ 12 000 habitants acadiens désarmés et sans défense furent ainsi déracinés de leur patrie et envoyés en exil dans des conditions inhumaines vers des destinations qui leur étaient inconnues. Ils se retrouvèrent bientôt dispersés et abandonnés dans les colonies britanniques.

La violence anglaise face à des européens donne une idée de celle qui fut faite encore pire aux amérindiens par ces mêmes anglais depuis le début du XVII siècle.

Le droit des colons

La forme de gouvernement que l’Angleterre imposa au Canada éveilla vite des mécontentements parmi les colons anglais. En effet, les représentants du peuple étaient exclus du gouvernement canadien; celui-ci était dirigé par un gouverneur et par un Conseil nommés par le roi d’Angleterre.

Estimant que les richesses des colonies devaient revenir à la mère patrie, l’Angleterre avait décidé de limiter la liberté des colons : par exemple, il leur était interdit de fonder des industries privées, ou de vendre à d’autres pays des matières premières de la colonie.

D’autre part, en les empêchant de participer au gouvernement, l’Angleterre les mettait dans l’impossibilité de protester et de faire valoir leurs droits.

Or, les colons anglais étaient habitués, dans la mère patrie, à un gouvernement où les représentants du peuple occupaient un poste de premier ordre. En 1837, une violente révolte éclata. L’Angleterre envoya alors au Canada le comte de Durham, homme politique très habile et énergique, pour étudier les causes de la révolte et suggérer les remèdes nécessaires.

Au bout de six mois de séjour dans la colonie, le comte de Durham fit savoir que, pour établir de bons rapports entre la colonie et la mère patrie, il fallait absolument que l’Angleterre reconnut aux colons quelques droits, et qu’elle leur permît de participer au gouvernement. Tout d’abord, l’Angleterre ne voulut pas céder; mais, en 1846, le Parlement anglais accorda au Canada un gouvernement auquel pouvaient participer des hommes politiques de la colonie, élus directement par le peuple. Les colons étaient victorieux : ils pouvaient avoir un gouvernement représentatif et parlementaire semblable à celui de l’Angleterre.

Dominion du Canada

Le comte de Durham avait eu aussi l’idée de former une fédération de toutes les colonies anglaises d’Amérique du Nord. D’abord repoussée, cette idée se révéla bonne par la suite. En effet, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, le Canada et d’autres colonies anglaises virent la nécessité de s’unir pour se défendre contre les attaques des États-Unis d’Amérique qui cherchaient à étendre leurs territoires vers le Nord. Les représentants des colonies anglaises du Canada, de la Nouvelle-Écosse, et du Nouveau-Brunswick se réunirent à Québec et décidèrent de former une Confédération coloniale anglaise à laquelle ils donnèrent le nom de « Dominion du Canada » (juillet 1867).

Peu à peu cette confédération s’enrichit de nouveaux territoire : en 1869 les immenses régions s’étendant à travers tout le Canada du Nord et de L’Ouest. En 1870, le Manitoba, en 1871 la Colombie britannique, avec les îles de Vancouver et du Prince Edouard. En 1905 l’Alberta et le Saskatchewan. Alors le territoire du Canada s’étendit sur 9 659 400 km, c’est-à-dire une surface presque égale à celle de l’Europe.

L’histoire du Canada progressa encore vers l’indépendance. Le Dominion du Canada tenta peu à peu de constituer une nation, et de se soustraire le plus possible à l’autorité de la mère patrie.

Nation indépendante

Lorsque éclata la Première Guerre mondiale, le Canada se battit aux côtés de l’Angleterre, et envoya en Europe une armée de plus de cinq cent mille hommes. Il montrait par là qu’il était devenu une grande puissance mondiale.

L’Angleterre comprit alors qu’il serait absurde de maintenir sous sa domination un État aussi important et qu’il ne lui restait plus qu’à le traiter d’égal à égal, comme-faisant partie du grand Empire britannique. Cela fait, de Canada se détacha peu à peu de l’Angleterre et, lorsque éclata la Seconde Guerre Mondiale, il y prit part en tant que nation indépendante.

Aujourd’hui, le Canada est un État souverain, membre de la « Communauté des Nations Britanniques» (Commonwealth). Ses dix provinces sont réunies en une Confédération dirigée par un gouvernement fédéral. La reine d’Angleterre est aussi reine et chef de l’État canadien, mais les 102 membres du Parlement fédéral et les 265 membres de la Chambre des Communes sont
élus par les Canadiens.

FAQ

Qui découvre en premier le Canada ?

Les vikings découvrent en premier le Canada. Après eux, les premiers explorateurs qui abordèrent les côtes du Canada furent les navigateurs vénitiens Jean et Sébastien Cabot

Quel roi finance deux expéditions pour explorer le Canada ?

En 1524, au nom de François Ier, roi de France, l’Italien Jean Verazzano s’empara de ce qui est aujourd’hui le Labrador, et l’appela la « Nouvelle France ». Puis, en 1535, le Français Jacques Cartier

Quel explorateur français remonte de Saint Laurent ?

Jacques Cartier

Quelle guerre met un terme à la présence française au Canada ?

La guerre de Sept Ans a raison de la présence française au Canada. Malgré l’ultime baroud d’honneur à la bataille de Sainte Foy, les anglais impose leur domination

Quel évènement est appelé le « Grand dérangement » ?

La déportation des acadiens. Les familles furent déchirées, contrairement aux promesses qui leur avait été faite. Dans toute l’Acadie environ 12 000 habitants acadiens désarmés et sans défense furent ainsi déracinés de leur patrie et envoyés en exil dans des conditions inhumaines vers des destinations qui leur étaient inconnues. Ils se retrouvèrent bientôt dispersés et abandonnés dans les colonies britanniques.

Quel est le statut intermédiaire du Canada avant celui de nation indépendante ?

Dominion du Canada

Quand le Canada devient indépendant ?

En 1867 avec la création du Dominion.

Comment s’appelait le Canada avant ?

Nouvelle France

Dossier Canada

Champlain, fondateur de la Nouvelle-France

Jacques Cartier

Soldats de la Nouvelle-France