L’indien d’Amérique, premier habitant du continent américain

Indiens d'Amérique

L’Indien d’Amérique du Nord, souvent appelé de manière ancienne et aujourd’hui inappropriée « Peau-Rouge », désigne les peuples autochtones qui occupaient, bien avant la colonisation européenne, les vastes territoires correspondant aux États-Unis et au Canada actuels. Cette appellation, née au XIXᵉ siècle, ne reflète ni la diversité culturelle de ces peuples ni leur identité réelle : elle résulte d’un regard européen simplificateur et est désormais considérée comme péjorative.

Avant l’arrivée des colons, ces nations formaient un ensemble extrêmement riche et varié, composé de centaines de tribus aux modes de vie distincts. Certaines étaient nomades, suivant les grands troupeaux de bisons dans les plaines ; d’autres vivaient dans des villages sédentaires, cultivant le maïs, la courge et le haricot ; d’autres encore étaient tournées vers la pêche, la chasse ou le commerce.

Parmi les plus connues, on retrouve :

  • les Sioux, maîtres des Grandes Plaines ;
  • les Iroquois, organisés en une confédération politique élaborée ;
  • les Cherokees, sédentaires et urbanisés ;
  • les Inuits, adaptés aux conditions extrêmes du Nord ;
  • les Navajos et Apaches, présents dans les régions désertiques du Sud-Ouest.

Chacune de ces nations possédait ses propres langues, croyances, rites, structures sociales et traditions, formant un ensemble d’une profondeur culturelle exceptionnelle.

Avec l’arrivée des Européens aux XVIᵉ et XVIIᵉ siècles, leur monde fut bouleversé : maladies importées, guerres, déplacements forcés, spoliations territoriales et transformations profondes de leurs modes de vie. Malgré ces épreuves, les peuples autochtones ont su préserver une part essentielle de leur identité et continuent aujourd’hui d’enrichir la culture nord-américaine par leur histoire, leurs arts, leurs langues et leurs traditions.

Sommaire

D’où peuvent venir ces noms, qui demeurent les plus inexacts qui aient jamais été attribués à un peuple? L’histoire d’un qui propoquo resté célèbre !

Le terme d’Indien date d’il y a environ cinq cents ans, quand les terres d’Amérique furent d’abord confondues avec les Indes, et que Christophe Colomb et d’autres navigateurs nommèrent « Indiens » les habitants de ce continent.

Certaines tribus avaient l’habitude de teindre leur peau en rouge; cela leur valut leur nom de « Peaux-Rouges ». En réalité le teint de ce peuple varie du jaunâtre au blanc rosé en passant par le brun.

Préhistoire

Le pays des Peaux-Rouges a aussi sa Préhistoire. Les abondants témoignages recueillis sur la civilisation de cette époque montrent que ces hommes préhistoriques étaient fort avancés en agriculture, dans l’art des céramiques et surtout dans le domaine de la construction.

La civilisation Pueblos

Dans le sud-ouest du continent nord-américain, durant le premier millénaire de l’ère chrétienne, fleurit une civilisation indienne assez avancée. On l’appelle civilisation des pueblos (mot espagnol qui signifie « villages »), car elle se caractérise par l’édification, dans les anfractuosités rocheuses des montagnes, de villages très curieux. Les habitations, faites de briques d’argile séchées au soleil, ont des plafonds formés de poutres et de poutrelles qui soutiennent une couche de briques servant de terrasse pour les maisons plus hautes.

Les Indiens des pueblos sont surtout agriculteurs. Ils cultivent principalement le maïs, les courges, les melons, les haricots, les tournesols. Ils connaissent aussi le tabac — qu’ils fument dans des pipes artistement sculptées — et le coton qu’ils tissent à la main sur de véritables métiers à tisser, pour faire des vêtements. Les Pueblos sont également très habiles dans l’art de la céramique.

L’indien d’Amérique originaire de l’Asie

Quatre-vingt-dix kilomètres seulement séparent l’Asie de l’Amérique en leur point le plus rapproché, le détroit de Béring. Ce bras de mer s’étend entre le 65° et le 68° sur une longueur de 500 km, et à une profondeur voisine de 50 m.

Au cours des diverses périodes glaciaires, d’énormes quantités d’eau restèrent sur les continents sous forme de glace : le niveau des mers et des océans baissa. Lors de la dernière glaciation du Quaternaire, la baisse du niveau d’eau fut telle que le bras de terre reliant l’Asie à l’Amérique demeura à sec, déterminant ainsi un isthme, un pont entre les deux continents. Le peuplement de l’Amérique se fit probablement par cette voie.

Des plateaux de l’Asie, de la Mongolie, des steppes sibériennes, un grand nombre de tribus de pauvres chasseurs à la recherche de gibier montaient sans arrêt vers le Nord, suivant les migrations annuelles des rennes. Parvenus au détroit de Béring, ils le traversèrent et trouvèrent bientôt, en redescendant vers le sud, des forêts et des prairies de plus en plus giboyeuses, des lacs et des fleuves de plus en plus poissonneux, un climat toujours plus doux.

Les ethnologues ne peuvent encore établir avec certitude quand se produisirent ces migrations humaines; ce fut probablement il y a 10 000 ou 20 000 ans.

Durant les millénaires suivants, les peuples asiatiques changèrent peu à peu et donnèrent naissance à une nouvelle ethnie : les indiens d’Amérique.

Les« Mounds »

Sur l’immense territoire limité par le Mississippi, les Grands Lacs, les monts Alleghanys et le golfe du Mexique, existent encore de nombreux amas de terre artificiels de toutes dimensions, atteignant parfois plusieurs dizaines de mètres de haut.

Les moins élevés renferment généralement le corps d’un ancien chef de tribu. A l’intérieur de ces sépultures on a trouvé quantité d’objets préhistoriques : haches, fers de lances, vases et statuettes.

Les mounds les plus hauts sont de véritables collines artificielles sur lesquelles on construisait des villages en position dominante : moyen de défense employé par tous les peuples.

Les plus étonnants sont les mounds en forme d’animaux : tortue, bison, élan, renard, serpent. ; La signification et le but de ces œuvres demeurent encore mystérieux.

Cependant, à côté de leur fonction défensive, souvent évidente, on pense que certains mounds étaient voués au culte.

Le « Pueblo Bonito », vestige de la civilisation indienne d’Amérique

Le « Pueblo Bonito », dans le bassin du rio San Juan, est un exemple de pueblo construit par les Peaux-Rouges, avec de grands blocs de grès, sans utilisation de cavités naturelles. Semblable à une grande caserne semi-circulaire, il est formé de bâtiments disposés en amphithéâtres et comprenant souvent cinq étages, le tout pouvant représenter 640 pièces environ.

FAQ

Qui est le plus grand chef indien ?

Sitting Bull est sans doute le plus grand chef indien. Il est l’un des grands vainqueurs de la bataille de Little Big Horn contre le général Custer.

A quelle date la citoyenneté est accordée aux Indiens d’Amérique du Nord?

1924

Quelle est la dernière bataille des guerres indiennes?

Bataille de Bear Valley