Biographie du Comte de Rochambeau

Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1725–1807), est l’une des grandes figures militaires françaises du XVIIIe siècle. Né le 1er juillet 1725 à Vendôme, il entre très jeune dans l’armée et gravit rapidement les échelons grâce à sa bravoure et à ses talents de stratège. Après avoir participé à plusieurs campagnes pendant la guerre de Succession d’Autriche et la guerre de Sept Ans, il acquiert une solide réputation de commandant réfléchi et efficace.

En 1780, Louis XVI le charge de diriger le corps expéditionnaire français envoyé en Amérique pour soutenir les insurgés contre l’Angleterre. Son alliance avec George Washington marque un tournant de la guerre d’indépendance américaine. Ensemble, ils remportent la bataille décisive de Yorktown en 1781, qui scelle la victoire des colons et l’indépendance des États-Unis.

À son retour en France, Rochambeau est couvert d’honneurs : il reçoit la décoration de l’ordre du Saint-Esprit, devient gouverneur de Picardie et de l’Artois, puis est élevé à la dignité de maréchal de France en 1791. Il se retire ensuite de la vie publique pendant la Révolution, échappant aux excès de la Terreur. Rochambeau meurt le 10 mai 1807 à Thoré-la-Rochette, laissant l’image d’un militaire loyal, humaniste et profondément dévoué à la liberté.

Sommaire

Rochambeau au service du Roy
La guerre d’indépendance des Etats-Unis
- Bataille de Yorktown
Rochambeau sous la révolution française

Pour briller en société :

Comte de Rochambeau
Participe à la guerre d’indépendance américaine
Bataille de Yorktown

Rochambeau au service du Roy

1747 : Nommé colonel

1748 : Participe au siège de Maastricht auquel il se distingue. La garnison se rend avec les honneurs de la guerre.

1749 : Rochambeau devient gouverneur de Vendôme

1756 : Promotion au grade de général de brigade. Rochambeau doit cette promotion à l’expédition de Minorque et au siège de Mahón. Cette expédition intervient pendant guerre de Sept ans. Elle voit l’escadre anglaise se replier et perdre face à la Royale française. Cet évènement entraine la reddition de l’île et une profonde réforme outre-manche avec la mise à mort de John Byng, commandant de l’escadre anglaise.

1758 : Il reçoit plusieurs blessures à la bataille de Clostercamp, en Allemagne. Son action est décisive et permet de remporter une victoire tactique sur les anglais et prussiens malgré de lourdes pertes.

1761 : Promotion au grade de maréchal de camp et inspecteur de cavalerie. Avec son expérience du terrain, il conseille les ministres.

La guerre d’indépendance des Etats-Unis

1780 : Rochambeau dirige une force de 6000 hommes pour aider les colons américains contre les troupes britanniques. C’est la guerre d’indépendance des colonies américaines dirigé par un certain George Washington.

Les troupes françaises débarquent à Rhode island, Newport. Rochambeau hésite à s’éloigner de la couverture de la flotte française bloqué par les britanniques et reste inactif une année.

1781 : Rochambeau et ses troupes font jonction avec Washington dans le comté du Westchester. Les deux armées établissent des camps et font des manoeuvres communes ainsi que des reconnaissances. L’objectif semble être Manhattan.

Rochambeau, fin stratège, convainc Washington de ne pas attaquer Manhattan. L’île est trop bien défendue par les britanniques. En revanche, il propose d’attaque Cornwallis installé à Yorktown, en Virginie.

Bataille de Yorktown

C’est décidé, la bataille aura lieu à Yorktown. les deux armées font route vers l’objectif et arrive en septembre devant la ville. Lafayette les rejoins et plusieurs renforts arrivent par la mer. En effet, la flotte française assure un blocus efficace de la ville.

Au cours du siège, l’artillerie française montre son efficacité. C’est la première utilisation du nouveau type d’artillerie conçu par Gribeauval.

Après plusieurs jours de siège, Yorktown se rend. Cette victoire met fin à la révolution américaine.
19 octobre 1781

Vainqueur, Rochambeau est remercier par le Congrès américain et rentre en France. A son retour, Louis XVI lui décerne l’ordre du Saint-Esprit et le nomme gouverneur de Picardie et de l’Artois.