Le siège de Rolleboise en 1364

Siége de Rolleboise

Le siège de Rolleboise, mené entre mars et avril 1364, s’inscrit dans le contexte troublé de la guerre de Cent Ans, à une époque où le royaume de France est ravagé non seulement par les armées ennemies, mais aussi par les Grandes Compagnies, ces bandes de mercenaires livrées au pillage. Bertrand du Guesclin, récemment investi de responsabilités croissantes au service du roi, reçoit pour mission de sécuriser les routes commerciales entre Paris, Mantes, Rouen et Pontoise, vitales pour l’économie francilienne. Son objectif est clair : neutraliser la garnison de Rolleboise, dont la présence rend tout échange impossible.

Retranchés dans le château de Rolleboise, les mercenaires sont dirigés par Wauter Straël, un ancien écuyer flamand devenu chef de bande. Sous son autorité, ils pillardent sans relâche les villages environnants, interceptent les convois de marchands et imposent leur loi par la terreur. Les populations locales vivent dans une angoisse permanente, incapables de circuler librement ou de commercer, tandis que les revenus des villes voisines s’effondrent.

Face à cette situation intenable, Du Guesclin entreprend un siège méthodique, déterminé à mettre fin à l’emprise de ces compagnies sur la vallée de la Seine. Le siège de Rolleboise devient ainsi un épisode emblématique de la lutte contre l’insécurité chronique qui ravage le royaume, et marque une étape importante dans l’affirmation du futur connétable comme l’un des plus grands chefs militaires de son temps.


Pour briller en société :

  • Guerre de Cent Ans
  • Grandes compagnies et mercenaires
  • Bertrand Du Guesclin
  • Wauter Straël, chef des mercenaires

Arrivé de Bertrand du Guesclin

Accueilli en héros par la population de Rouen, le général du Guesclin reçoit l’aide des bourgeois de la ville. Bientôt il part avec un troupe conséquente : 2000 hommes à pied et 500 hommes d’armes.

Après être passé par Évreux, l’armée se dirige et met le siège devant Rolleboise.

Le siège de Rolleboise

Situé en bord de Seine et à une lieu de Mantes, la forteresse est robuste. La tache de du Guesclin n’est pas aisée et après plusieurs semaine de siège il recoit l’ordre de s’emparer de Mantes et de Meulan.

A partir de là il existe plusieurs versions : la première, le rachat de la forteresse le 13 avril 1365. La deuxième et celle que nous allons vous raconter, la prise de Rolleboise entre le 7 et 11 avril 1364.

La chute

Bien commandé par leur chef de guerre et bien expérimenté, le siège tirait en longueur en faveur des mercenaires.

Dans ce laps de temps, Du Guesclin prend la ville de Mantes et prend le soin de laisser une force continuer le siège du chateau de Rolleboise.

Mantes tombe et Bertrand Du Guesclin retourne au siège du chateau de Rolleboise. Il somme de nouveau le chef des mercenaires, Wautaire Austrade. La demande de rédition est toujours refusée et l’assaut général est décidé pour le lendemain.

Bien décidé à prendre la forteresse d’un coté et disposé à vendre chèrement sa peau de l’autre l’assaut est d’une rare violence. Les assiégeants sont repoussés par trois fois ils revinrent à la charge mais à la dernière fois ils y réussirent Bertrand Du Guesclin étant à leur tête.

La forteresse tombe.

Une fin sanglante

Tous les mercenaires sont tués sans exception. Bertrand Du Guesclin passe la nuit dans le château et fait raser la tour de la forteresse. Plus tard, il prend le chemin de Mantes pour rejoindre le comte d’Auxerre et les machines de guerre. Prochaine étape, Meulan.

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