Les hiéroglyphes ont été déchiffré par le français Champollion lors de l’expédition d’Égypte par Bonaparte. Pour ce faire, il s’aide de la pierre de Rosette.
Sommaire
- Les hiéroglyphes égyptiens
- Les nombres de l’Égypte antique
- Comment Champollion a déchiffré les hiéroglyphes
- Petit guide égyptologique de la France
Le 2 juillet 1798, une puissante armée française, sous les ordres de Bonaparte, débarquait en Égypte, alliée à l’Angleterre, par cette expédition, le général essayait de frapper l’ennemie de la France.
Il s’était fait accompagner par 175 savants chargés de découvrir et d’étudier les vestiges des anciennes civilisations égyptiennes. L’expédition militaire fut un échec, mais celle des érudits eut un merveilleux résultat.
Ils découvrirent une quantité énorme de matériaux qui, pour la première fois, firent connaître au monde les merveilles de l’Égypte ancienne. La découverte la plus importante fut celle d’un bloc de basalte noir sur lequel était gravée une dédicace au pharaon Ptolémée V, en caractères hiéroglyphiques (premier mode d’écriture utilisé en Égypte), en caractères démotiques (c’est-à-dire en écriture populatre : démos, en grec, signifie peuple) et en grec.
Ainsi donc, en confrontant le texte égyptien et le texte grec, il fut pour la première fois possible d’interpréter l’écriture égyptienne. Comme la pierre avait été retrouvée près de la ville de Rosette, sur le Nil, elle passa dans l’histoire sous le nom de «pierre de Rosette ».
Les hiéroglyphes égyptiens
L’écriture égyptienne la plus ancienne est appelée hiéroglyphique, du grec iéroglyphè, sculpture sacrée. On commença à l’utiliser environ 2 600 ans av. J.-C., au temps des grandes pyramides; c’est une des écritures les plus anciennes du monde. Comment se forma-t-elle?
Imaginons un homme de ces époques très reculées : il veut représenter sur une pierre, où un rocher, un objet, une personne ou un animal. Que fait-il? Comme il ignore encore l’usage de l’alphabet, il ne peut que DESSINER ce qu’il souhaite représenter; par exemple, il dessinera un disque (⃝) pour représenter le soleil, une voile A gonflée pour indiquer le vent, une barque pour indiquer la navigation, et ainsi de suite : c’est ce que firent les premiers Égyptiens.
Mais les signes et les dessins ne suffisaient pas pour indiquer la plupart des choses abstraites : la bonté ou la pensée, par exemple, ou encore des verbes comme vivre, attendre; en outre, comment indiquer si l’action se passait hier, aujourd’hui, ou se passerait demain?
Pour remédier à ces inconvénients, les Égyptiens modifièrent peu à peu leur écriture : ils donnèrent à chaque figure la valeur d’un son, à peu près comme nous donnons un son aux lettres. Par exemple, le dessin symbolisant la « maison » fut simplifié jus-
qu’à ressembler au signe: [◻︎] qui représentait le plan de la maison, et se prononçait probablement « per ».
Le signe devint une syllabe, et fut utilisé comme telle. C’est-à-dire qu’il servait à composer les mots où entrait le son « per ».
Exemple :
Nous disons (et nous écrivons) « per», en prononçant obligatoirement le «e». Pour les Égyptiens, il n’en était pas ainsi, car ils n’écrivaient pas les voyelles; ils les prononçaient seulement. Leur alphabet ne comprenait que des consonnes et des signes de deux lettres.
Les Phéniciens furent sans doute les premiers à avoir l’idée
d’un vrai alphabet.
Les nombres de l’Égypte antique
Les Égyptiens écrivaient les nombres en se servant de petits traits pour les unités et de signes différents pour les dizaines et les nombres plus grands. Pour composer les nombres, ils répétaient les signes autant de fois qu’il était nécessaire.
Comment Champollion a déchiffré les hiéroglyphes
Grâce à ces inscriptions, Champollion déchiffra les hiéroglyphes. En traduisant l’inscription grecque, il avait compris que l’inscription hiéroglyphique était une dédicace au roi Ptolémée. Ce qu’il supposait être le nom du roi était représenté par un groupe de signes entourés d’un ovale, appelé « médaillon ». Champollion plaça les lettres grecques du nom « Ptolémée » sous les signes correspondants du médaillon égyptien: il découvrit ainsi quels signes correspondaient aux lettres de notre alphabet. Il fit de même pour « Cléopâtre», nom écrit dans l’autre médaillon.
Petit guide égyptologique de la France
- AIX-EN-PROVENCE : Musée Granct.
- ANGERS : Musée Turpin de Crissé.
- BOULOGNE-SUR-MER : Musée municipal. La momie et le sarcophage qui inspirèrent la vocation du grand égyptologue Mariette.
- CANNES : Musée de la Castre: bronzes, vases de basalte, bijoux, amulettes, tête royale en pierre, objets d’époques diverses.
- LIMOGES : Muse municipal: statuettes, modèles d’activités diverses, masques, bronzes, vases, étoffes hellénistiques et coptes.
- LYON: Muste Guimet: sarcophages, mobilier funéraire, stcles, figurines, peintures et tissus copies, mur de Sesostris.
- MARSEILLE : Musée archéologique : une belle table d’offrandes avec 34 cartouches royaux, statues, sarcophages et objets divers.
- NANTES : Musce Dobrée,
- PARIS : Musce du Louvre: mastaba de Sakkarah, stèle du roi serpent, scribe accroupi, bas-relief de Séthi Ier et Hathor, couteau de Gebel-l-Arak, tête d’homme dite tête Salt (Ancien Empire), bijoux et objets précieux du Nouvel Empire, statue en bronze damasquiné de la reine Karomana, tête d’Horus à tête de faucon en bronze, tête en bois d’une princesse d’El Armana ayant orné une harpe. Obélisque de la place de la Concorde.
- RENNES : Musée des Beaux-Arts. Nombreux objets d’époques diverses.
- TOULON : Musée d’art et d’archéologie.
- VERDUN : Musée de la Princerie.
FAQ
La pierre de Rosette
Les Phéniciens
Du grec iéroglyphè, sculpture sacrée
Dossier Égypte antique
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