<style>.lazy{display:none}</style>Différence entre patriciens et plébéiens

Différence entre patriciens et plébéiens

différence patriciens et plébéiens

Les patriciens et les plébéiens étaient deux groupes sociaux distincts dans la Rome antique. Les patriciens étaient les membres de l’aristocratie romaine, tandis que les plébéiens constituaient la classe populaire. Cette division sociale avait un impact significatif sur la politique, l’économie et la vie quotidienne à Rome. Si vous souhaitez en savoir plus sur ces deux groupes et leur rôle dans la société romaine, vous êtes au bon endroit. Lisez la suite pour découvrir des informations approfondies sur les patriciens et les plébéiens.

La différence entre patriciens et plébéiens ce fait sur le fait que les patriciens sont historiquement issus de la classe supérieure. Ils sont nés dans la richesse, souvent profondément ancrés dans la politique. Alors que les plébéiens sont la classe inférieure, des citoyens sans terre qui ne détiennent aucun pouvoir politique.

Sommaire

ROME a vaincu Carthage et soumis la Macédoine; elle est devenue riche et puissante. L’humble bourgade de pasteurs et d’agriculteurs est maintenant la capitale d’un très vaste territoire et la plus grande ville du monde.

Les Romains eux aussi ont changé : la conquête de la Grèce, pays d’ancienne civilisation, leur a appris à apprécier des modes de vie raffinés. Plus rien ne reste de la sévérité et de la frugalité de jadis, ils vivent désormais dans le faste et les plaisirs.

Différences entre patriciens et plébéiens

Pourtant conquêtes et butin ne profitent pas à tout le peuple romain; quelques-uns en tirent avantage: ce sont les nobles, ceux qu’on appelle les optimates, les patriciens.

Eux seuls, en effet, atteignent aux plus hautes charges de l’État et au commandement des armées. Avec l’argent qu’ils ont facilement gagné à la guerre, ils achètent des terrains dans le Latium ou dans d’autres provinces.

A côté d’eux, les plébéiens, s’ils participent aussi aux guerres, n’y sont que simples soldats, et, au combat, ils gagnent peu ou rien. À leur retour, ils trouvent leurs champs incultes et arides; souvent, pour les travailler et les ensemencer, ils sont obligés de faire des dettes; beaucoup préfèrent les vendre aux patriciens qui, peu à peu, accroissent leurs domaines.

Ainsi voit-on d’un côté les patriciens de plus en plus riches, et de l’autre les plébéiens de jour en jour plus misérables.

Il s’ensuit une profonde transformation dans la vie sociale de Rome et un phénomène nouveau se produit : l’urbanisme; des milliers de paysans quittent la campagne et viennent habiter la ville. Alors Rome ne cesse de s’agrandir.

À côté des monuments splendides, des demeures somptueuses des patriciens, s’étendent les quartiers populeux où vivent les plébeiens.

Tandis que pour alléger leur misère, on fait de temps à autre des distributions gratuites de blé (qui n’améliorent guère la situation), un bouleversement se prépare: deux frères, les Gracques, proposent une réforme fondamentale.

Tiberius et Caius Gracchus, la réforme pour réduire l’inégalité entre patriciens et plébéiens

Tiberius et Caius Gracchus sont deux frères issus d’une famille noble, d’origine plébéienne. Leur mère, Cornélia, est fille de Scipion l’Africain. Par instinct et noblesse de sentiments, ils consacrent leur vie à améliorer le sort du peuple. Ils s’adonnent à la politique afin d’obtenir la charge de tribuns de la plèbe.

Tibérius

L’aîné, Tibérius, y réussit le premier : il est élu en 133 av. J.-C. Il propose aussitôt à l’Assemblée du peuple romain une loi agraire qui doit porter remède à la trop nette division des classes sociales et des richesses.

Voici exactement ce qu’il vise :

  • appliquer l’ancienne loi selon laquelle nul citoyen romain ne peut posséder plus de 500 jugères de terre (environ 125 ha);
  • diviser en lots de 30 jugères les terres expropriées à la suite de cette loi, et les distribuer au peuple;
  • obliger tout acquéreur de ces terres à les cultiver et à verser à l’État une petite contribution;
  • empêcher que ces terrains soient ensuite vendus.

Cette loi est destinée à améliorer les conditions de vie du peuple et à assurer à Rome paix et bien-être pendant de longues années.

Mais l’autre tribun de la plèbe, Marcus Octavius, y oppose son veto; Tiberius alors n’hésite pas à faire déposer son collègue, et la loi est approuvée. Mais voici qu’intervient le Sénat : il trouve injuste la décision de Tiberius, et l’accuse de vouloir attenter à la liberté pour s’emparer du pouvoir à Rome.

Les sénateurs incitent le peuple à la révolte : au cours d’une échauffourée, Tiberius est tué et son cadavre jeté dans le Tibre.

Caius

On s’empresse d’oublier la loi qu’il a proposée. Dix ans plus tard, Caius Gracchus, son frère, à son tour est élu tribun de la plèbe. Il cherche avant tout à faire appliquer la loi de Tiberius et à achever la réforme agraire.

En outre, il veut octroyer à tous les habitants de la péninsule italienne le droit de citoyen romain : c’est là vouloir étendre la réforme agraire à toute l’Italie. Mais les Romains tiennent à leurs privilèges : on ne les
mettra pas sur un pied d’égalité avec les autres habitants de la Péninsule.

On repousse donc les propositions de Caius Gracchus qui est accusé de trahir. Une fois encore les sénateurs soulèvent le peuple contre son tribun. Il est vain de fuir, Caius le sait, et avant que la foule excitée n’arrive sur lui, il se fait égorger dans un bois sacré, sur le Janicule, par un de ses esclaves.

Avec la mort des Gracques, la question sociale de Rome n’est toujours pas résolue. Bien plus, la différence entre patriciens et plébéien s’aggrave.

Une journée chez un patricien

Patricien

Le matin, le patricien romain se lève tôt. Il s’habille puis quitte sa chambre et se dirige vers le vestibule où ses «clients» l’attendent: ce sont des Romains attachés à sa famille; ils lui rendent quelques services, lui tiennent compagnie et, en échange, reçoivent chaque jour la sportula, petite corbeille contenant des aliments, remplacée plus tard par l’équivalent en monnaie.

Le patricien sort de chez lui accompagné de ses clients, qui forment une sorte d’escorte d’honneur. Il se rend, pour ses affaires, au Forum ou à la Curie. Là il siège au tribunal s’il est magistrat, ou assiste tel ou tel de ses amis qui comparaît devant les juges. A midi, s’il le peut, il prend une légère collation (viande froide, vin), suivie de quelques minutes de repos.

Tous les huit jours, il prend un bain : chez lui s’il est très riche, sinon dans la piscine publique. Si les affaires ne sont pas pressantes, les quelques heures précédant le repas principal (la cena, qui se situe au milieu de l’après-midi) se passent en conversation sur le Forum ou au champ de Mars. Dans les grandes occasions, il prend volontiers dans la nuit une collation de friandises et de vin.

La vie des plébéiens

Plébéiens

Ils habitent dans des maisons communes, de quatre ou cinq étages, parfois plus. Pour tout logis ils n’ont qu’une seule pièce; et le mobilier est bien modeste : des paillasses en guise de lits, des consoles où sont disposées quelques poteries, une table, quelques escabeaux et c’est tout. Quant à leur vêtement, il est humble : c’est généralement un simple manteau de laine ou de peau, sans manches, ou bien encore la lacerne, sorte de tunique à capuchon.

Ils ont aux pieds des sandales à semelle de cuir ou des sabots. Ce sont pour la plupart des artisans, mais certains servent dans les boutiques.

Pourtant ils mènent presque tous une vie oisive et passent leur temps à vagabonder ou à jouer aux dés dans les auberges. Ils ont peu d’argent, mais la vie n’est pas chère à Rome; de plus, les patriciens font parfois des distributions gratuites de blé (voir plus haut); souvent celles-ci ont lieu à la veille des élections, pour s’attirer les sympathies du peuple et gagner ainsi des voix.

FAQ

Qui sont les patriciens ?

Les patriciens appartenaient à un rang social plus élevé, détenant un statut puissant et une richesse dans la société romaine.

Qui sont les plébéiens ?

Les Plébéiens sont considérés comme la classe inférieure de Rome, ils n’étaient pas inclus dans le système de gouvernement. Ils sont issus des masses moyennes inférieures et pauvres.

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