<style>.lazy{display:none}</style>Batailles de la quatrième coalition

Batailles de la quatrième coalition

Batailles de la quatrième coalition

Un résumé non exhaustif des batailles de la quatrième coalition. Cette série de bataille marque la fin de la Prusse et le renouveau de la Pologne.

Sommaire

9 octobre 1806 : La bataille de Saalfeld

La Prusse, la Russie, la Suède, la Saxe et le Royaume-Uni, forment la quatrième coalition et mobilisent leurs troupes contre la France de Napoléon.

Commandée par Lannes l’armée française remportera après deux heures de combats acharnés cette bataille sur les prussiens commandés par Louis-Ferdinand de Prusse, qui mourra lors de ce combat tué par le vaillant maréchal des logis Guindet, du 10° hussards.

Les prussiens ont laissé 900 hommes sur le terrain et 1 800 prisonniers. Les pertes françaises ; 200 hommes. Après cette victoire, les troupes prussiennes refluent, et les français peuvent continuer leur route et se réunir en vue des grandes batailles du 14 octobre 1806, les victoires d’Iéna et Auerstaedt.

14 octobre 1806 : La bataille d’Iéna

La bataille d’Iéna est combinée à celle d’Auerstaedt, qui se déroule le même jour, elle fait partie des grandes victoires de Napoléon, pendant la quatrième coalition contre la France. L’armée prussienne sous le commandement de Brunswick, avec 50 000 hommes et les forces françaises avec Soult, Lannes, Ney, Augereau et la garde impériale, soit 55 000 hommes.

Le tout est commandé par Napoléon. À midi, la victoire est acquise pour L’Empereur. Ces deux défaites jettent les Prussiens dans le désarroi. A Iéna les troupes prussiennes de Hohenlohe sont quasiment détruites et subissent de lourdes pertes : toute l artillerie (trois cents pièces de canon) 12 000 hommes tués ou blessés, 14 000 prisonniers…

Les Français perdent environ 4 000 hommes, tués ou blessés. La Prusse est à terre et amputée de la moitié de son territoire. Le 27 octobre 1806, soit moins d’un mois après être entré en campagne, Napoléon entre à Berlin. C’est ce que l’on aurait appelé dans une époque moins lointaine « la guerre éclair ».

14 octobre 1806 : La Bataille d’Auerstaedt

Pendant la quatrième coalition 1806-1807, formée par le Royaume-Uni, la Russie, la Prusse etc… Ces pays continuent la guerre contre Napoléon Ier, après la défaite austro-russe d’Austerlitz en décembre 1805.

La bataille d’Auerstaedt opposa l’armée prussienne avec ses 65 000 hommes menée par le Duc de Brunswick (celui du manifeste de 1792) et le Roi Frederic Guillaume III de Prusse à l’armée française menée par Louis Nicolas Davout avec 28 000 hommes seulement, en même temps que la bataille d’Iéna.

L’armée prussienne est pour moitié détruite et totalement mise en déroute passant de la retraite à la débâcle poursuivie jusqu’à la nuit .
Brunswick mourra de ses blessures, un mois plus tard.
Le 27 octobre, Napoléon entre à Berlin. À la suite de cette victoire, Davout sera fait duc d’Auerstaedt.

7 novembre 1806 : La bataille de Lübeck

Pendant la quatrième coalition qui réunit le Royaume-Uni, la Russie, la Suède et la Prusse, contre la France. Cette victoire eu lieu en Allemagne. Les Français sont commandés par les maréchaux Bernadotte et Soult, qui poursuivent les Prussiens qui se retirent péniblement suite aux défaites de Iéna et d’Auerstedt trois semaines plus tôt.

Blucher à la tête des débris de son armée s’était réfugié dans Lubeck pourtant neutre, il y sera rattrapé et fait prisonnier après de violents combats de rue, il sera échangé plus tard contre le Général Victor.
Les bateaux suédois sont également pris ou détruits par les Français. Les bontés de Bernadotte envers les prisonniers suédois ne seront pas oubliées. Il sera plus tard roi de Suède sous le nom de Charles XIV…

26 décembre 1806 : La bataille de Pultusk

Pendant les guerres napoléoniennes à la quatrième Coalition, en Pologne. L’armée française rencontra les forces russes. Après les victoires de Iéna et d’Auerstaedt sur l’armée prussienne, Napoléon veut arriver en Pologne pour annexer le reste des prussiens et ainsi donné les quartiers d’hiver à la Grande Armée.

La Prusse est vaincue. Il reste 50 000 russes, les conditions météorologiques sont détestables mais la manœuvre aboutit aux victoires de Golymin et Pultusk. Les Russes laissent 2 000 prisonniers, 3 000 tués ou blessés, ainsi que la majeure partie de leur artillerie. Du côté français, il y a 1 500 blessées ou tués, la réussite française doit tout à Lannes.

25 janvier 1807 : La bataille de Mohrüngen

Pendant la quatrième coalition contre la France, cette bataille oubliée est gagnée sur les russes en Pologne à Morag actuellement, elle opposa les troupes napoléoniennes commandées par Bernadotte et les russes commandées par Bennigsen.

Les français parviennent, à s’emparer des positions défendues par les russes après des heures de lutte. Menacé d’encerclement par des forces supérieures, le général Markov, incapable de faire front de tous côtés, décida de se replier. Bernadotte resta seul maître du champ de bataille.

Cette victoire coûta aux Français 700 à 800 tués et blessés. Les Russes y perdirent 1.500 tués et blessés.

8 février 1807 : La bataille d Eylau

En Prusse-Orientale, pendant la quatrième coalition, c’est près de 80 000 russes que les français vont affronter. L’armée française est commandée par l’Empereur.

Dans l’après midi Napoléon lance sa cavalerie pour endiguer la percée russe puis dit à Murat : « Te laisseras-tu dévorer par ces gens-là ? » Il ne faut pas lui dire deux fois.

Murat rassemble toute la cavalerie disponible, les brigades légères, les dragons, les lourds cuirassiers au total 80 escadrons, environ 12 000 hommes ! C’est l’une des plus grandes charges de cavalerie de l’histoire. Elle inspirera Balzac qui y fait disparaître le colonel Chabert. Le soir, les feux de bivouac de l’armée française s’allument, donnant le signal de la victoire. L’importance des pertes est telle que Napoléon restera huit jours sur le champ de bataille d’Eylau.

16 février 1807 : La bataille d’Ostrolenka

Pendant la quatrième coalition contre la France, en Pologne, une semaine après la bataille d’Eylau ; celle d’Ostrolenka arrive et va redonner un peu le moral aux forces françaises. Les troupes de Napoléon dirigées par Savary rencontrent les troupes russes du général Essen. Le général Essen est à la tête de 25 000 hommes contre 20 000 français.

Le général Oudinot à la tête de la cavalerie fit une charge qui eut du succès, attaquant de tous les côtés l’armée russe, ses flancs sont pulvérisés, les Cosaques taillés en pièces.
Cette victoire est le plus grand fait d’armes de Savary.

L’ennemi a laissé 1,300 morts sur le champ de bataille. De notre côté, nous avons eu 60 hommes tués !
La bataille d’Ostrolenka est mentionnée sur l’arc de triomphe de l’Étoile.

11 juin 1807 : La bataille d’Heilsberg

Sous le premier Empire en Pologne à la quatrième coalition contre la France, la bataille d’Heilsberg est un épisode de la campagne de Pologne (1807) menée par l’empereur Napoléon Ier qui l’oppose à l’armée russe de Bennigsen forte de 90 000 hommes.

Napoléon avec 50 000 hommes, soit 40 000 de moins que les troupes ennemies, est secondé par des maréchaux et généraux de valeur tels que Soult, Murat, Lannes… Toute l’armée russe est réunie à Heilsberg ; elle y occupe une superbe position.

Les français victorieux parviennent à déborder les russes, qui ordonnent l’abandon du camp par l’évacuation d’Heilsberg.
Les Russes se replient sur Friedland ou la bataille aura lieu le 14 juin, Friedland mettra presque dans l’oubli cette journée.

14 juin 1807 : La bataille de Friedland

Sous le commandement de Napoléon, l’armée française rencontre les Russes de Bennigsen. Repliés à Friedland les russes affrontent les avant-gardes du maréchal Lannes. Lorsque Napoléon intervient à son secours, au milieu de la journée, il constate la maladresse du général russe. Les pertes Russes s’élèvent à 15 000 morts ou blessés, 10 000 prisonniers. Il s’agit d’une victoire décisive après celle, d’Eylau, quatre mois plus tôt. Elle met fin à la Quatrième coalition de la perfide Albion contre la France napoléonienne et aboutit au Traité de Tilsit Le tsar est obligé de négocier la paix. Les Français comptent 1 500 hommes tués et 4 000 blessés. Cette victoire est peut être la plus belle de Napoléon.

Auteur Bruno Lefebvre-Beaudelin

FAQ

Quelles batailles marque la fin de la Prusse ?

Iéna et Auerstaedt

Quelle bataille marque la fin de la quatrième coalition ?

La bataille de Friedland

Quelle bataille est restée célèbre pour sa charge de cavalerie ?

La bataille d’Eylau

Batailles du Premier Empire

Napoléon à la Bataille de Ligny : Victoire éclatante et génie tactique

19 novembre 1809 – Bataille d’Ocaña

La bataille de la Moskova, le choc des titans tant désiré.

La bataille d’Eylau, la première grande boucherie impériale.

Iéna est-elle plus importante qu’Auerstedt ?

Bataille de Toulouse en 1814