Christophe Colomb découvre lors de son premier voyage les îles des Bahamas qu’il nomme « los Layos» (les Ecueils »). Nous sommes le le matin du 12 octobre 1492.
Sommaire
- Les préparatifs du voyage de Christophe Colomb
- L’aide de la Reine Isabelle
- Le premier voyage de Christophe Colomb
- Découverte des Bahamas
- Mort de Christophe Colomb
A la fin du XVe siècle, les produits précieux des Indes (camphre, cannelle, poivre, noix muscade, etc.) nous parvenaient après avoir fait un énorme détour : ils étaient transportés par bateau jusqu’en Egypte, sur les côtes de la mer Rouge; puis, on les acheminait à dos de chameau vers les ports les plus importants de la Méditerranée, ou les commerçants européens les achetaient pour les revendre en Occident.
Après un transport Si coûteux, il est évident que les produits de l’Orient valaient en Europe un prix très élevé. Il y avait donc intérêt à trouver un chemin commode vers les Indes, où l’on pourrait acheter les produits orientaux directement, et à bas prix. L’idée de passer par la mer, en contournant l’Afrique, venait d’être émise lorsqu’un navigateur génois, du nom de Christophe Colomb, imagina un projet beaucoup plus audacieux : emprunter une route qui serait sans doute périlleuse, mais certainement beaucoup plus courte.
Convaincu que la Terre est ronde, selon les théories de l’astronome florentin Paolo Del Pozzo Toscanelli, Christophe Colomb pense alors qu’il est possible de gagner l’Orient en naviguant toujours vers l’Occident.
Les préparatifs du voyage de Christophe Colomb
Rejoindre l’est en faisant route vers l’ouest, telle est l’idée qui ne le quitte plus. A Lisbonne, où il s’est établi depuis quelques années, il contemple à loisir l’océan Atlantique, terrible et mystérieux. Depuis longtemps, on raconte que des monstres horribles l’habitent, et que ses vagues atteignent parfois la hauteur montagnes… Mais Colomb ne croit pas à ces histoires; il demeure fermement convaincu que cette immense étendue d’eau conduit aux Indes. Dės lors, il n’a plus de répit et décide d’en tenter la traversée à tout prix.
Mais aussitôt se pose pour lui une question angoissante: qui lui procurera les navires et l’équipage nécessaires? Colomb pense s’adresser au roi du Portugal, Jean II, qui déjà s’intéresse à l’idée de rejoindre les Indes par la mer. Mais les savants que le roi a chargés d’examiner le projet s’exclament: « Cet Italien est fou!» Christophe Colomb ne se décourage pas; il est toujours convaincu que son dessein est réalisable.
Cependant, il juge inutile de rester au Portugal, puisque le roi, c’est-à-dire la principale autorité du pays, refuse de l’aider. Colomb passe donc en Espagne, décidé désormais à parcourir l’Europe entière pour faire triompher son idée. Il n’est pas facile à cet étranger inconnu de se faire introduire auprès des souverains espagnols; mais il est si entreprenant qu’il réussit à se lier avec quelques personnes qui, vivant à la cour, transmettent son projet aux souverains.
L’aide de la Reine Isabelle
Attente fiévreuse… Le traitera-t-on encore de fou, ou obtiendra-t-il l’appui tant désiré? Le 1er mai 1486 est le plus beau jour de sa vie : il apprend que la reine Isabelle de Castille désire lui parler… Hélas, c’est seulement pour lui faire savoir qu’elle va faire examiner ce projet par des savants de l’université de Salamanque! Colomb connaît déjà la réponse de ces derniers, mais un secret espoir l’anime, et il décide d’attendre patiemment. En effet, durant son entretien avec la reine, il a eu l’impression qu’elle n’était pas hostile à son entreprise. Au bout de quelques jours, l’avis des savants arrive enfin: « La réalisation de ce projet semble impossible à toute personne instruite.»
Loin de se décourager, notre navigateur annonce aussitôt à la souveraine que, si elle ne se décide pas à l’aider, il s’adressera à un autre monarque. Pas de réponse… S’est-il donc mépris sur les intentions de la reine Isabelle?
Déçu, mais toujours aussi décidé, Christophe Colomb part
pour la France. A Pinos Puente, à 10 km de Grenade, des soldats espagnols le rejoignent… Que lui veulent-ils ?… Victoire!… Ils lui remettent un message de la reine qui se décide à l’aider dans la réalisation de son projet. Après tant d’années d’espoirs et de déceptions, Colomb triomphe enfin: bientôt il défiera l’océan inconnu pour montrer au monde que l’on peut atteindre le Levant par l’ouest.
Le premier voyage de Christophe Colomb
Le matin du 3 août 1492, trois caravelles quittent le port de Palos: ce sont la « Niña », la « Pinta » et la « Santa Maria », qui se préparent à affronter la grande aventure sous les ordres de Christophe Colomb. Il n’y a pas plus de cent hommes en tout. Atteindront-ils les Indes, ou partent-ils pour un voyage sans retour?… Colomb est très calme, il n’a jamais été aussi sûr du succès de l’entreprise.
Première étape : les îles Canaries; puis, en avant! à travers l’immense océan. Ciel et eau, eau et ciel, rien que cela durant des jours et des jours, mais nulle trace de terre… A bord, quelques-uns se désespèrent : « Pourquoi ne retournons-nous pas en arrière? Ce maudit Italien va nous faire mourir! ».
Mais Colomb ne cède pas, il est toujours sûr de pouvoir atteindre son but. Un matin, un marin de la « Pinta » annonce la terre. Enfin ! mais au fur et à mesure que les navires avancent, la ligne s’amincit, puis disparaît.. « Qu’est-ce que cette invention diabolique? » hurlent les hommes saisis de terreur. « Il n’y a rien de diabolique, assure Colomb; ce que nous avons pris pour la terre n’était autre qu’un banc de nuages. Ces phénomènes sont fréquents en haute mer. »
Il y a maintenant deux mois qu’ils naviguent; c’en est trop; l’équipage se révolte. Christophe Colomb ne leur avait pas annoncé un voyage aussi long: « Que l’on retourne en arrière, ou nous jetterons à la mer ce maudit Génois! »
Découverte des Bahamas
Colomb frémit; devra-t-il céder aux volontés de son équipage lorsque la terre doit être si proche? Non! Mais comment apaiser ces hommes Une idée lui vient à l’esprit; certes, elle est risquée, mais elle est seule capable de les apaiser : il promet à l’équipage de revenir si l’on n’a pas aperçu la terre ferme avant trois jours. En disant cela, Colomb n’a pas parlé au hasard: il a vu sur l’eau une petite branche encore garnie de ses fleurs. N’est-ce pas un signe évident que la terre est proche?…
Exactement trois jours après, le matin du 12 octobre, un cri monte de la « Pinta:« Terre! Terre! Tous regardent avec excitation. Colomb tombe à genoux, et rend grâces à Dieu. Cette fois, c’est bien la terre, Christophe Colomb est victorieux.
En réalité, ce ne sont pas les Indes qu’il a atteintes, mais cet archipel d’Amérique Centrale que l’on appelle aujourd’hui les Bahamas. Quand on songe que les Espagnols nomment cet ensemble de 700 îlots et 2 400 rochers: « los Layos» (les Ecueils »), on imagine que l’accostage ne dut pas manquer de difficultés!
Le grand navigateur fit encore trois autres voyages; Il n’eut cependant jamais la certitude d’avoir découvert un continent nouveau. De plus, à son troisième voyage, il eut l’amère surprise de trouver, sur les terres qu’il avait dėcouvertes, des Espagnols armés contre lui. Les souverains espagnols avaient dépêché un gouverneur désormais formellement interdit de retourner au-delà des mers et il lui fut chargé de le ramener immédiatement en Espagne.
Mort de Christophe Colomb
Au retour de son quatrième voyage, Colomb tomba gravement malade. Entre-temps, sa protectrice, la reine Isabelle, était morte : plus personne ne se souvenait de lui.. Le 20 mai 1506, le grand navigateur génois, Christophe Colomb s’éteignit dans une misérable auberge de Valladolid.
FAQ
Quatre. Il découvre les Bahamas lors du premier.
Le 20 mai 1506
La « Niña », la « Pinta » et la « Santa Maria »
Dossier époque moderne
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