Dans l’histoire de la Grèce antique, on trouve déjà des civilisations très brillantes entre 3000 et 1000 av. J.-C. : les Minoens en Crète, et les Mycéniens dans le Péloponnèse. Le peuple grec est uni par une langue et des croyances communes. Au Ve siècle av. J.-C., cette civilisation domine le bassin méditerranéen.
Sommaire
- Origine et périodes de la Grèce antique
- Situation géographique de la Grèce antique
- La religion grecque antique
- Les jeux d’Olympie
- Les redoutables Spartiate
- La démocratie à Athènes
- La vie d’un riche citoyen
- La philosophie
- Le théâtre
- Les arts grecs au service des dieux
- Commerce et colonies
- Contre les barbares
Origine et périodes de la Grèce antique
Les Mycéniens
Vers 2000 av. J.-C., les Achéens, venus du nord, s’installent en Grèce.
Ils s’organisent en petits royaumes. Mycènes est le royaume le plus riche et le plus puissant. Les souverains et quelques nobles dominent une population de paysans. Au XI siècle av. J.-C. c’est la fin de la période mycénienne, peut-être provoquée par l’arrivée de nouveaux envahisseurs venus du nord : les Doriens.
L’époque archaïque
Elle débute en 1100 av. J.-C. mais ce n’est qu’à partir de 800 av. J.-C. que les Grecs s’organisent en cités-Etats, petits territoires indépendants. Mais la population augmente et la terre commence à manquer. Des Grecs quittent alors leur pays d’origine pour fonder des cités nouvelles autour
de la Méditerranée (Naples, Marseille.….).
L’époque classique
En 490 et en 480 av. J.-C, les Perses, que les Grecs appellent les Mèdes, tentent d’envahir la Grèce. Les Athéniens remportent la victoire. Les guerres entre Athènes, Sparte et Thèbes affaiblissent les Grecs.
L’époque hellénistique
Au nord de la Grèce se trouve le petit royaume de Macédoine. En 338 av. J.-C., les Macédoniens,
menés par leur roi, Philippe Il, battent les Grecs à Chéronée. Alexandre, fils de Philippe, achève cette conquête et inclut la Grèce dans son immense empire.
Situation géographique de la Grèce antique
Les Grecs n’ont pas un territoire facile à exploiter. Les côtes sont très découpées, le paysage est montagneux et la mer n’est jamais loin puisque aucun village n’est à plus de 90 km des côtes !
Une terre pauvre
Les Grecs sont avant tout des paysans. Ils cultivent le blé, la vigne et l’olivier. Leur vie s’écoule au rythme des travaux des champs mais la sécheresse des longs mois d’été et les violentes pluies du printemps arrachent le sol des pentes.
L’eau douce et les bonnes terres sont rares et les offrandes faites à Déméter, la déesse de l’agriculture, ne suffisent pas toujours à éviter les mauvaises récoltes et la famine.
Les volcans
Les montagnes occupent la plus grande partie du territoire grec. La plupart sont des volcans, qui menacent d’engloutir les villages sous leur lave. Les Grecs pensent que le dieu forgeron Héphaïstos y a installé ses ateliers, et ils craignent sa colère.
Des îles et la mer
Les Grecs sont de bons marins. Ils naviguent en longeant les côtes.
Les îles qui parsèment la mer Egée leur permettent de rejoindre la côte d’Asie Mineure sans s’aventurer trop au large. Mais la mer présente aussi des dangers comme les pirates.
La religion grecque antique
Les dieux sont des puissances immortelles. Ils sont supérieurs aux hommes, qui craignent leur colère. Les mythes sont des légendes qui racontent comment ils ont présidé à la naissance du monde et des humains à travers leurs disputes, leurs amours et leurs jalousies.
Comment naissent les dieux ?
Dans la religion de la Grèce antique, les naissances se font toujours dans des circonstances fabuleuses ! Athéna jaillit du crâne de Zeus, son père, tout armée et poussant un cri de guerre. Aphrodite émerge des flots de la mer. Qu’ils naissent jeunes (comme Apollon) ou d’âge mûr (comme Zeus), ils conservent éternellement leur première apparence et ne vieillissent pas.
Le mythe de Pandore, une punition divine
Il fut un temps où les hommes vivaient sans effort et sans soucis. Tous les malheurs (peine, maladie, fatigue) étaient enfermés dans une jarre. Un jour, Zeus voulut punir les hommes d’avoir dérobé le feu aux dieux. Il créa alors la première femme, Pandore.
Celle-ci souleva le couvercle de la jarre, d’où s’échappèrent tous les maux. Seul l’Espoir y est resté, servant de consolation aux hommes.
Les dieux grecs
- Zeus le maître des dieux
- Héra, sa femme
- Poséidon, maître des océans
- Apollon, dieu des arts
- Hermès, messager ailé
- Aphrodite, déesse de l’amour
- Athéna, déesse de l’intelligence
- Héraclès, demi-dieu
Honorer les Dieux dans la Grèce antique
À Delphes, Apollon répond aux questions que lui posent les humains : faut-il faire la guerre aux Perses ? Devons-nous fonder une colonie ? Le dieu répond par la voix d’une jeune fille, la pythie. Les Grecs affluent de partout pour consulter l’oracle.
Pour entrer en relation avec les dieux, les Grecs accomplissent certains gestes. Ils espèrent ainsi échapper à leur colère et obtenir leur protection. Prières, offrandes sous forme de sacrifices ou de libations ont lieu chaque jour, à tout moment, partout en Grèce.
Dans la maison
Le foyer est le lieu où brûle le feu de la maison. C’est aussi là que ses habitants honorent Zeus ou Hestia, la déesse du foyer.
Ils déposent des fruits, des légumes, du fromage ou des gâteaux sur un petit autel en terre cuite avant de les brûler. Au lever et au coucher du soleil, ils répandent de l’huile, du miel ou du vin sur l’autel. Ces offrandes liquides, qu’on appelle libations, ont pour but de protéger la maisonnée.
Rituels et offrandes aux dieux grecs
Lors de fêtes qui rassemblent tous les habitants d’une cité, les offrandes aux dieux sont des sacrifices d’animaux. Poséidon préfère les taureaux, Athéna les vaches. L’animal est conduit en procession devant l’autel de la divinité. On lui verse de l’eau sur la tête pour le purifier, après que le prêtre a récité des prières. Puis on l’égorge. Le sang recueilli est répandu sur l’autel. Une fois la bête dépecée, elle est rôtie : la Aimée représente la part des dieux, tandis que
les hommes se partagent la viande cuite.
Les jeux d’Olympie
Les premiers jeux se sont tenus en Grèce en 776 av. J.-C. À partir de cette date, tous les 4 ans, les Grecs se sont rassemblés à Olympie pour honorer Zeus. C’est une grande fête religieuse et sportive pendant laquelle les cités grecques font la paix.
Qui sont les athlètes dans la Grèce antique ?
Ce sont des hommes ou de jeunes garçons. Les femmes n’ont pas le droit de participer aux jeux… ni même d’y assister ! Les concurrents sélectionnés s’entraînent durant des mois.
Le premier jour des jeux, ils prêtent serment : ils s’engagent à se conduire avec honneur et à ne pas tricher.
Les épreuves
Les hommes concourent pour la course simple, la course double, la course de fond, la course en armes, la lutte, le pugilat (boxe), le pancrace (sorte de catch), le pentathlon (5 épreuves : saut en longueur, lancer du disque, du javelot, course et lutte), la course de chevaux montés et la course de quadriges (chars tirés par 4 chevaux). Les enfants ont leurs propres épreuves.
Les redoutables Spartiate
Sparte, au Ve siècle av. J.-C., n’est pas une cité comme les autres. Elle vit repliée sur elle-même. Son armée est la plus redoutée de Grèce. Elle est formée par les habitants de la ville, qui reçoivent une éducation militaire extrêmement rigoureuse.
Qui sont les Egaux ?
Ce sont des citoyens qui se consacrent à la défense de la cité. Des paysans-esclaves, les hilotes, cultivent leurs terres à leur place.
Pas de place pour les faibles
Le conseil des Anciens, qui gouverne la cité, examine les nouveau-nés des Égaux et opère une sélection sévère. Tous ceux qui montrent une quelconque faiblesse sont jetés dans précipice du haut d’une montagne. Contrairement à l’usage grec habituel, les bébés ne sont pas serrés dans des langes, mais laissés nus, les membres libres, afin de devenir plus vigoureux.
L’éducation spartiate
À partir de 7 ans, les enfants des citoyens quittent leur famille pour aller vivre en communauté. Ils consacrent peu de temps à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. L’essentiel de leur éducation repose sur l’entraînement physique : ils pratiquent toute la journée course et sports de combat pour exercer leur endurance et leur courage.
Leur nourriture est très rationnée et ils doivent faire preuve de débrouillardise pour survivre.
La démocratie à Athènes
Les Athéniens participent directement au gouvernement de la cité.
Cela s’appelle la démocratie. À Athènes, au Ve siècle av. J.-C., les femmes, les esclaves et les étrangers sont exclus de l’activité politique.
Qui dirige la cité ?
Ce sont les citoyens. À partir de 18 ans, le jeune Athénien devient citoyen et peut participer aux séances de l’Assemblée du peuple, l’Ecclésia.
Les citoyens réunis écoutent les orateurs. Puis ils votent les lois préparées par les magistrats. Ces magistrats rendent aussi la justice et commandent l’armée. Ils sont désignés par tirage au sort ou élus.
Les étrangers
On les appelle les métèques. Ils vivent dans la cité, mais ce sont soit des Grecs non des athéniens, soit des personnes venues d’autres pays. Ils ne peuvent posséder ni maison ni terres et ne sont pas Citoyens.
Mais ils sont souvent artisans, commerçants ou banquiers. Ainsi, venus s’installer à Athènes, des architectes, des philosophes et des médecins apportent leurs connaissances à la cité.
Les esclaves athéniens
Ils sont plus de 100 000. Ils ont pour maîtres des métèques ou des citoyens. La plupart sont d’anciens prisonniers de guerre. Chaque mois, sur l’Agora, se tient un marché aux esclaves. Un citoyen possède généralement plusieurs esclaves.
La cité d’Athènes
Au Ve siècle av. J.-C., Athènes est la cité la plus riche et la plus puissante de toute la Méditerranée.
La beauté de ses monuments et la vitalité de son économie en font un centre très attractif pour tous les Grecs.
Qu’est-ce que l’Acropole ?
L’Acropole est une colline. Ce lieu sacré fait la fierté et la réputation des
Athéniens. Au centre se trouve le Parthénon, un sanctuaire dédié à Athéna, la déesse protectrice de la cité. Le Parthénon est un imposant temple de marbre qui abrite une statue d’Athéna en or et en ivoire haute de 12 m.
Athènes en fête
Les Athéniens organisent toute l’année de grandes fêtes religieuses.
Les Panathénées ont lieu tous les ans en juillet, en l’honneur d’Athéna. Une longue procession traverse la ville jusqu’à l’Acropole. Face au grand autel, une centaine de bœufs sont sacrifiés.
Les Dionysies, elles, durent 6 jours, au cours desquels sacrifices, banquets, concours de tragédie et de comédie se succède en l’honneur de Dionyso dieu du vin, de la fête et du théâtre.
La ville basse
Au pied de l’Acropole, ce ne sont que ruelles étroites et tortueuses. Le port du Pirée permet le ravitaillement en produits essentiels comme le blé ou le bois. Il y circule quantité de marchandises venant de toute la Méditerranée. Sur la place dégagée de l’Agora se tiennent marchés et assemblées. Dans les quartiers d’artisans sont fabriqués peaux, vases, armes…
La vie d’un riche citoyen
Comme il n’est pas obligé de travailler pour vivre, le riche citoyen grec peut se consacrer entièrement aux affaires de la cité.
Il emploie ensuite son temps à entretenir son corps et à enrichir son esprit. Mais peu d’Athéniens ont une existence aussi tranquille.
Flâner sur l’ Agora
Les citoyens athéniens aiment la vie publique. Le matin, ils se rendent sur l’Agora pour échanger les nouvelles du jour. Pendant des heures, ils discutent au milieu de la foule tandis que paysans, pêcheurs, artisans, esclaves, métèques et sans-logis se pressent sur le marché, dans des odeurs d’huile d’olive, de viande rôtie et de miel.
Voter, un devoir
Trois fois par mois, les citoyens doivent participer à la réunion de l’Écclésia : cela fait partie de leurs devoirs et, s’ils sont en retard, ils paient une amende. Seule une minorité est présente, Car ceux qui sont agriculteurs et artisans sont occupés à leurs travaux.
Sports et divertissements
Le citoyen doit rester un bon guerrier capable de défendre sa cité. Il fréquente donc régulièrement le gymnase. Il se rend aussi au théâtre, lieu de réflexion et de divertissement. Le soir, la discussion reprend au cours d’un banquet entre amis pendant lequel des esclaves chantent, dansent et jouent de la musique.
La philosophie
Pour les Grecs anciens, les dieux sont à l’origine du monde. Ils expliquent l’existence de chaque chose, de chaque être. Mais, à partir du VIe siècle av. J.-C., des Grecs recherchent une autre
explication à l’existence du monde et des hommes. On les appelle les philosophes, ce qui signifie “amis de la sagesse” en grec.
Quel premier élément crée l’univers et l’anime ? Selon les uns c’est l’eau, selon les autres l’air, le feu où encore de petits éléments nommé atomes. Mais tous pensent que le monde s’organise san, la volonté des dieux.
Socrate (470-399 av. J.-C.)
Dans les rues d’Athènes, Socrate s’entretient avec ceux qu’il rencontre : qu’est- ce que le bien ? Qu’est-ce que le courage ? La justice ? Il pense qu’il faut apprendre à avoir un jugement juste pour agir de façon juste. Mais il est accusé de ne pas croire aux dieux de la cité et de semer le trouble dans les esprits. La cité d’Athènes le condamne à boire la ciguë, un poison mortel.
Platon et Aristote
Socrate n’a rien écrit. On le connaît surtout grâce à son disciple Platon (427- 347 av. J.-C.), qui retranscrit ses paroles. Platon fonde une école à Athènes : l’Académie. Puis Aristote (384-322 av. J-C.), disciple de Platon, crée une école rivale : le Lycée. Philosophe et homme de science, il a enseigné ses connaissances à Alexandre le Grand.
Le théâtre
Les pièces de théâtre sont jouées lors des fêtes religieuses célébrées en l’honneur de Dionysos.
Auteurs de tragédies et de comédies s’affrontent lors d’un concours.
C’est à qui créera l’œuvre la plus émouvante ou la plus drôle.
Côté scène
L’autel de Dionysos trône au centre de la scène, en plein air. Le chœur, qui compte jusqu’à 24 personnes, chante et danse au son de Îa flûte. Trois où quatre acteurs dialoguent entre eux et s’adressent au chœur, qui répond en chantant.
Ils portent des masques qui leur permettent de jouer plusieurs rôles, féminins où masculins, et d’amplifier leur voix. Les femmes ne sont pas autorisées à jouer.
Côté gradins
Une foule pouvant atteindre 15 000 Personnes se presse sur les gradins de pierre. À Athènes, la cité verse de l’argent aux citoyens les plus pauvres pour qu’ils puissent assister à ces concours. Le public mange et bois pendant les représentations qui durent toute la journée. On réagit au spectacle par des éclats de rire, des commentaires, des applaudissements, es Murmures.
Tragédie et comédie
Ce sont les deux genres du théâtre grec. La tragédie évoque la souffrance ou la difficulté à prendre de graves décisions tandis que la comédie doit susciter le rire et distraire.
Les arts grecs au service des dieux
L’art grec est consacré aux dieux. Les temples, les statues, les peintures : tout est pour les divinités et raconte leurs aventures. À travers eux, les Grecs célèbrent aussi la beauté du corps humain.
L’architecture
Contrairement aux Égyptiens, les Grecs bâtissent des temples à la mesure de l’homme. Les architectes suivent des règles très strictes d’équilibre et de mesure. La forme des colonnes représente des styles différents : le style dorique, aux colonnes courtes et robustes, le style ionique, aux colonnes plus fines et élancées, et le style corinthien, plus riche.
La sculpture
Les statues montrent la beauté du corps humain, dont les sculpteurs étudient précisément les proportions et l’anatomie.
La peinture sur vase
La céramique grecque est d’abord rouge (argile) avec des motifs noirs. Par la suite, on vernit de noir la poterie en gardant le rouge de l’argile pour les motifs.
Les peintres s’inspirent des scènes de la vie quotidienne.
Qui sont les artistes ?
La plupart sont des artisans qui travaillent dans leur atelier et gagnent leur vie modestement. Bien que les riches citoyens apprécient leurs œuvres, ils n’ont pas beaucoup d’estime pour eux.
Le commerce et colonies
Les Grecs sont fiers d’être grecs. Même quand ils s’installent loin de leur terre d’origine, les colons conservent leur langue, leur religion, leur mode de vie. Tous ceux qui ne parlent pas le grec sont appelés les “Barbares”.
Les colonies grecques
À partir du VIII siècle avant J.-C., des Grecs partent en pays étranger à la recherche de terres fertiles. Ils longent les côtes sur de petites embarcations. Lorsqu’un endroit leur convient, ils s’y établissent. Les relations avec les habitants d’origine sont parfois difficiles ! Les colons de Sparte se sont battus pour prendre Tarente, en Italie du Sud. En revanche, les Grecs de Théra (île de Santorin) n’ont rencontré aucune résistance de la part des éleveurs semi-nomades de Cyrène, en Afrique.
D’où viennent les richesses ?
Les étrangers viennent aussi en Grèce. Dans le port du Pirée se croisent des voyageurs et des marchands venus d’Afrique, d’Europe et d’Asie. Ils apportent des esclaves
et des denrées précieuses : du cuir d’Afrique du Nord , du poison salé et de l’or de la mer Noire, de la viande et du sel d’Italie, des voiles d’Egypte, de l’encens de Syrie, de l’ivoire de Libye, des tapis de Carthage… En échange, la Grèce exporte du vin, de l’huile d’olive et surtout de la céramique.
Les Grecs et l’Orient
Au VI siècle av. J.-C., les Grecs nouent des relations étroites avec l’Orient. Ils sont alors influencés par le raffinement des Orientaux et adoptent bijoux, vêtements richement décorés, parfums.
Contre les Barbares
Les cités grecques se font souvent la guerre, Elles s’unissent pourtant lorsqu’elles doivent combattre des Barbares, c’est-à-dire des non-Grecs. Chaque citoyen a le devoir de défendre sa cité.
Qui sont les soldats grecs ?
Le gros de la troupe est formé par des hoplites.
Ces soldats à pied chargent en rangs serrés. Ils tiennent leur bouclier du bras gauche et protègent ainsi le côté droit de leur voisin.
Pour vaincre, ils doivent être solidaires. Ceux qui ne peuvent pas se payer une armure sont rameurs sur les trières. Ces embarcations rapides et très mobiles sont armées à l’avant d’un pieu en bronze qui sert à percer le flanc des navires adverses.
Les Perses vaincus
Au début du Ve siècle av. J.-C. les Perses tentent d’envahir la partie européenne de la Grèce. En 490 av. J.C., à la bataille de Salamine, 6 000 Athéniens affrontent plus de 20 000 Perses. Bien que moins nombreux, les Grecs sortent vainqueurs ! Dix ans plus tard, les troupes perses ravagent la péninsule grecque et pillent Athènes.
Les Athéniens décident de combattre sur mer. Au large de la Grèce, leurs trières attendent en embuscade les bateaux perses. Dès que la flotte ennemie se présente, la proue des trières fracasse les coques. Les Perses ne reviendront plus.
Rituels avant la bataille
Avant chaque bataille, les Grecs sacrifient des animaux pour obtenir l’aide des dieux et observent tout mauvais présage susceptible de leur porter malheur.
FAQ
Les Mycéniens et les Doriens
L’époque archaïque
Elle débute en 1100 av. J.-C. mais ce n’est qu’à partir de 800 av. J.-C. que les Grecs s’organisent en cités-Etats, petits territoires indépendants.
L’époque classique
En 490 et en 480 av. J.-C, les Perses, que les Grecs appellent les Mèdes, tentent d’envahir la Grèce. Les Athéniens remportent la victoire.
L’époque hellénistique
En 338 av. J.-C., les Macédoniens,
menés par leur roi, Philippe Il, battent les Grecs à Chéronée. Alexandre, fils de Philippe, achève cette conquête et inclut la Grèce dans son immense empire.
Zeus le maître des dieux
Héra, sa femme
Poséidon, maître des océans
Apollon, dieu des arts
Hermès, messager ailé
Aphrodite, déesse de l’amour
Athéna, déesse de l’intelligence
Héraclès, demi-dieu
Socrate, Platon et Aristote
Athènes. La rivalité entre les deux cités débouche sur la guerre du Péloponnèse, remportée par Sparte
Le gros de la troupe est formé par des hoplites.
Ces soldats à pied chargent en rangs serrés. Ils tiennent leur bouclier du bras gauche et protègent ainsi le côté droit de leur voisin.
Les premiers jeux Olympique se passe à Olympie, en Grèce
Découvrez aussi
- A LA UNE (18)
- Histoire de France (96)
- Histoire des unités militaires (26)
- Histoire générale (147)
- La petite histoire de France (4)
- Memes Histoire de France (107)
- Non classé (3)
- Portraits historiques (56)
- Quiz (8)