<style>.lazy{display:none}</style>Qui sont les étrusques ?

Qui sont les étrusques ?

étrusque peinture

L’histoire des étrusques est une question qui a soulevé bien des controverses et n’est pas encore résolue. Certains savants pensent qu’ils arrivèrent d’Asie mineure, par terre et par mer, et s’installèrent, 800 ans avant notre ère, dans les plaines côtières de la Toscane, en Italie.

Sommaire

Ils auraient vécu, à l’origine, dans les régions montagneuses de l’Anatolie et du Caucase, et se seraient appelés les « Tyrrhènes ».

Ils avaient vraisemblablement été chassés de leurs terres par quelque autre peuple de l’Asie et avaient sans doute essayé de s’installer en Égypte. Mais les Pharaons, alors plus puissants que jamais, les avaient repoussés.

Ils traversèrent donc la Méditerranée et s’établirent en Tale, les uns en Toscane (du latin: Tuscia) qui, sous le règne des Étrusques, s’appela Étrurie, les autres en Sardaigne, aux îles Baléares et en Espagne.

Les étrusques

Les régions où ils se fixèrent étaient presque partout couvertes de broussailles, de marais, de bois, où vivaient des troupeaux de sangliers. Ils taillèrent des clairières et y dressèrent les premières huttes, les premières maisons en pierre, les premiers villages.

Peu à peu, ces peuples de l’Asie conquirent des territoires aux alentours, passèrent l’Apennin et s’établirent en Ombrie et dans le Latium, enfin, ils atteignirent au Nord la vallée du Pô et, au Sud, la Campanie.

Guerrier étrusques, artiste Giuseppe Rava

Les villes étrusques

Les villages primitifs devinrent alors des villes entourées de puissantes murailles: Tarquinii (Tarquinia), Velathri (Volterra), Clusium (Chiusi), Arretium (Arezzo), Cortona (Cortone), Perusia (Perouse), Faesulae (Fiesole), Veii (Veies), Caere (Cerveteri), Felsina (Bologne), V’ulci, Rusellae (Rosselie), Vetulomia, Velletri, Populonia, Capua (Capoue), Vulsinii (près de Bolsena), Adria (qui a donné son nom à la mer Adriatique), etc. Ainsi commença vraisemblablement l’histoire des Étrusques.

Les villes étrusques, comme les villes grecques, étaient indépendantes les unes des autres. Elles formaient des espèces de petits États, gouvernés par un chef appelé « lucumon ».

Comme elles étaient indépendantes, chacune d’elles devait pourvoir à sa propre défense en cas de guerre; aussi étaient-elles situées sur des collines isolées et entourées de puissantes murailles.

Le périmètre de la ville était carré. Quand les Étrusques fondaient une cité, ils traçaient avec leur charrue un sillon le long duquel allaient être bâtis les remparts. En certains points, la charrue était soulevée de terre pendant quelques instants, pour marquer l’emplacement des portes de la ville.

Style architectural

A l’intérieur des villes, les maisons avaient une forme particulière qui rappelait l’origine asiatique de ce peuple : construction sur une base carrée, fenêtres donnant sur des cours intérieures, architrave (travée horizontale qui soutient le toit et les étages supérieurs) remplacée par une voûte. Plus tard, les Romains reprirent toutes ces techniques de construction.

Comme les Etrusques aimaient bien vivre, les maisons étaient meublées d’une manière confortable, avec des tapis, des lits, de larges tables pour les banquets et d’élégants bibelots.

A l’origine, les Étrusques étaient sans doute des pirates. Quand ils furent fixés en Italie, ils mirent à profit leur habileté de navigateurs pour sillonner la mer Tyrrhénienne (mer à laquelle les Étrusques, encore appelés « Tyrrhènes », donnèrent leur nom) sur leurs navires marchands. Négociants astucieux, ils avaient des rapports commerciaux avec les Carthaginois, les Grecs (dont ils imitèrent souvent les vêtements) et allaient mème jusqu’aux ports d’Espagne, des Baléares et de l’Asie Mineure.

Arts et croyances

Les Étrusques étaient vifs, intelligents, très attachés aux plaisirs matériels. Ils aimaient beaucoup la bonne chère, les danses, les spectacles bouffons ou cruels, là chasse, les vêtements élégants. les ornements.

Les peintures murales retrouvées dans les tombes évoquent certaines de ces fêtes. Les couleurs de ces peintures ne se sont pas
altérées avec le temps: elles étaient extraites de minéraux. Le bleu provenait du lapis-lazuli finement broyé, le vert de malachite mêlée à une composition de cuivre, calcium et silice. Les Étrusques traçaient les contours des personnages directement sur l’enduit. Ils les esquissaient d’abord avec des touches de peinture rouge ou noire, puis étalaient la couleur.

Les Étrusques ont laissé beaucoup décrits sur des pierres tombales, des tablettes, des tasses et des vases. lls ont utilisé un alphabet proche du grec, mais leur vocabulaire est différent et jusqu’à présent, on n’a pu en déchiffrer que quelques mots. Depuis près d’un siècle les érudits essayent de comprendre ces écrits mais tant qu’on ne trouvera pas d’inscription bilingue comme pour les hiéroglyphes égyptiens, la langue étrusque restera le plus grand mystère de ce peuple.

Les Étrusques croyaient en de nombreux dieux dont ils craignaient la colère. Afin de les apaiser, ils leur sacrifiaient des animaux et se référaient à la «divination» (art de connaitre la volonté des dieux). Ils pratiquaient le culte des morts et construisaient des sépultures souterraines qui étaient souvent magnifiquement décorées.

FAQ

Comment est appelé le chef d’une cité étrusque ?

Le lucumon

Quelle était la première étape d’une construction d’une cité ?

Quand les Étrusques fondaient une cité, ils traçaient avec leur charrue un sillon le long duquel allaient être bâtis les remparts.

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