La Seconde Guerre mondiale commence avec l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie et se termine avec la capitulation du Japon. A travers cette guerre, des nations ont été bouleversées, des villes rasées, des millions de morts mais aussi l’invention d’une arme terrifiante : la bombe atomique.
Sommaire
- Début de la Seconde Guerre mondiale
- 1939 : écrasement de la Pologne
- 1940 : L’Allemagne triomphe en ce début de Seconde Guerre mondiale
- 1941 : Attaque de la Russie, un des tournants de la Seconde Guerre mondiale
- 1942, : évolution de la Seconde Guerre Mondial, l’Axe s’essouffle
- 1943 : le déclin de l’Axe
- 1944 : L’Allemagne seule et isolée
- La résistance française
- 1945 : Fin de la Seconde Guerre mondiale, victoire des alliés
- Fin de la Seconde Guerre mondial dans le Pacifique
Début de la Seconde Guerre mondiale
Par un matin brumeux, le 1er septembre 1939, les habitants des petites villes et des villages allemands, voisins de la frontière polonaise, voient défiler sur les routes les premiers engins blindés allemands.
Ils avancent dans un fracas terrible qui fait trembler le sol; les civils saluent, le bras tendu, des soldats en uniforme noir qui passent la tête par les ouvertures. Ils sont bien loin encore d’imaginer l’effroyable catastrophe qui s’abattra sur le monde entier.
1939 : écrasement de la Pologne
En quelques jours, la moderne armée allemande déferle sur la Pologne. De terribles bombardements aériens démolissent les fortifications, les chemins de fer, les aéroports, les nœuds de communication.
Conformément à l’accord de Moscou du 23 août 1939, l’armée soviétique, le 17 septembre, envahit le pays par l’est. Le 27, prise entre deux feux, l’héroïque armée polonaise doit se rendre, après une résistance désespérée. Par le traité de Moscou, signé le 28 septembre 1939, la Pologne est alors divisée entre la Russie et l’Allemagne.
La France et l’Angleterre, alliées de la Pologne, entrent en guerre contre l’Allemagne, le 3 septembre 1939. Mais, sur la frontière franco allemande (front occidental), huit mois s’écoulent sans opérations militaires. Les deux armées restent face à face, immobiles derrière leurs lignes fortifiées; c’est ce que l’on a appelé la « drôle de guerre ».
1940 : L’Allemagne triomphe en ce début de Seconde Guerre mondiale
Invasion de la Norvège et du Danemark.
Ces deux pays nordiques revêtent une réelle importance pour les deux parties belligérantes. En effet, les réserves de fer suédois doivent passer par la Norvège pour atteindre l’Allemagne; d’autre part, les ports danois et norvégiens peuvent éventuellement servir de base aux Anglais; enfin, la Norvège possède environ le cinquième des pétroliers du monde. Des deux côtés, les pays en guerre ont les yeux fixés sur ces États.
Le 9 avril, les Allemands envahissent le Danemark et tout le pays est occupé sans opposer de résistance; le même jour, ils entrent en Norvège et, en deux mois exactement, l’occupent entièrement.
La campagne de France
Entre-temps, la guerre a brusquement pris un tour actif sur le front occidental. Dans la nuit du 9 au 10 mai, l’armée allemande lance l’offensive; comme vingt-cinq ans plus tôt, elle envahit la Belgique et, cette fois également, la Hollande. Après des bombardements aériens d’une violence inouïe, plus de 4000 chars et plus d’un million d’hommes avancent sur un front qui s’étire de la mer du Nord à Metz; l’offensive principale est menée dans les Ardennes par le général Guderian, le front français est percé; ;les autres attaques sont aussi menées avec une précision et une violence terribles, : le 15 mai, l’armée hollandaise capitule, le 28, c’est le tour de l’armée belge.
Puis les Allemands pénètrent en France et c’est la débâcle. Malgré une résistance farouche partout où le soldat français se bat (Stonne, sur les ponts de Saumur, ce sont près de 40 000 soldats de la Wermacht qui sont retenus pendant 48h par 2500 français, dont 900 Cadets de l’Ecole de Cavalerie, l’ouvrage de la Ferté, bataille de Hannut, la poche de Lille, la résistance héroïque de Dunkerque.
Les troupes françaises, mal commandées, refluent en désordre devant les divisions blindées (les Panzerdivisions).
Après le désastre de Dunkerque, l’armée franco-anglaise est définitivement brisée. Le 14 juin, l’ennemi entre à Paris et défile sous l’arc de Triomphe.
Le 22 juin, le maréchal Pétain (qui prendra ensuite le titre de chef de l’Etat français) signe avec les Allemands un armistice; la France est divisée en deux parties : la « zone occupée » et la « zone libre ».
C’est dans cette dernière, à Vichy, que s’installe le gouvernement dont certains membres adopteront par la suite une politique de collaboration avec l’Allemagne.
Le général de Gaulle, qui a pu gagner Londres, y a lancé son « appel du 18 juin », et constitué un gouvernement français en exil qui gardera le contact avec les Français de la métropole restés hostiles à l’occupant.
Entrée en guerre de l’Italie
Le 10 juin 1940, l’Italie avait déclaré la guerre à la France et à l’Angleterre. Les opérations s’étaient réduites à une offensive qui lui avait permis de prendre Menton; le 24 juin, elle signe à Rome un armistice avec la France.
Le « découpage de l’Europe »
Sur le continent, la guerre est pratiquement terminée. Hitler, le dictateur de l’Allemagne nazie, en profite pour organiser l’Europe selon ses vues. Il ajoute ainsi à ses premières conquêtes (Autriche, Bohème, Moravie), l’Alsace, la Lorraine, le Luxembourg, la moitié de la Pologne, la Norvège, la Belgique.
De son côté, la Russie n’est pas restée inactive; elle a récupéré l’autre partie de la Pologne, la Lettonie, la Lituanie, une partie de la Finlande et plusieurs territoires appartenant à la Roumanie.
Autres agressions
L’année semble devoir se terminer par une victoire définitive des Nazis, malgré la poursuite de la guerre par l’Angleterre, isolée et ravagée par les bombardements; personne ne se doute que la tragédie n’est pas finie.
Aux mois d’octobre et novembre 1940, Hitler inquiet de l’expansion
Russe oblige la Roumanie, la Hongrie et la Bulgarie à s’allier à l’Allemagne. D’autre part, l’Italie veut étendre sa zone d’influence et, le 28 octobre elle envahit la Grèce, prenant pour point de “départ l’Albanie (qu’elle a occupée dès le mois d’avril de l’année précédente).
Politiquement, l’expédition est une agression sans motif qui représente, sur le plan militaire, une erreur tactique. Les soldats italiens, doivent affronter, par un hiver particulièrement rigoureux, un ennemi très aguerri. Ils subissent des pertes importantes et les Grecs entrent en Albanie. Mussolini, humilié, doit appeler Hitler à l’aide.
1941 : Attaque de la Russie, un des tournants de la Seconde Guerre mondiale
Le front méditerranéen
D’autres événements se déroulent au cours du printemps 1941; le 6 avril, l’Italie et l’Allemagne déclarent la guerre à la Yougoslavie, qui s’est rapprochée de l’Angleterre. Son armée est défaite et, le 17 avril, elle doit signer un armistice à Belgrade avec les puissances de l’Axe (Rome-Berlin). Puis c’est : au tour de la Grèce : attaqué par les Allemands et les Italiens, le petit État capitule à la fin du mois d’avril.
Sur le front méditerranéen, en Afrique, les choses prennent une toute autre tournure. A l’est, les Anglais reprennent la Somalie italienne, entre janvier et avril, puis toute l’Éthiopie; en Cyrénaïque, Italiens et Allemands se préparent à attaquer l’Égypte.
En Union soviétique, l’opération Barbarossa
Au mois de juin 1941, Hitler estime qu’il est en mesure d’éliminer son plus dangereux rival : il attaque l’Union soviétique, nom de code : Opération Barbarossa
Le 22 juin, 10 000 chars et près de 3 000 000 d’hommes, appuyés par 3 000 avions, déchaînent une offensive sur toute la frontière. Les soldats allemands reçoivent l’ordre d’abattre rapidement le colosse soviétique avant la venue de l’hiver.
Le premier choc est meurtrier; en un mois, les Allemands avancent de 400 km. A la fin du mois d’octobre, malgré la résistance acharnée des Russes, les avant-gardes hitlériennes parviennent à une centaine de kilomètres de Moscou.
Mais l’hiver, le terrible hiver russe, fait son apparition et le colosse soviétique n’est pas totalement abattu.
Entrée en guerre des États-Unis contre le Japon, second tournant de la Seconde Guerre mondiale
Sur le front asiatique, les États-Unis sont depuis plusieurs années en mauvais termes avec le Japon, qui poursuit sa politique d’agression en Chine. Vers la fin de 1941, parvient au pouvoir, à Tokyo, un parti anti-américain et partisan de la guerre.
En novembre, les États-Unis refusent, par une note assez dure, des propositions japonaises jugées inacceptables. La seule réponse qui leur est faite est le bombardement éclair effectué par surprise, le 7 décembre, sur la base de Pearl Harbour, détruisant une grande partie la flotte américaine du Pacifique.
C’est, en fait une déclaration de guerre; le 11 décembre, l’Allemagne et l’Italie déclarent, de leur côté, la guerre aux États-Unis
1942 : évolution de la Seconde Guerre Mondial, l’Axe s’essouffle
Cette année de guerre est décisive; les puissances de l’Axe continuent d’abord sur leur lancée mais sont, en réalité, à fin de course et leur action va se ralentir.
Sur le front russe, l’offensive allemande, arrêtée par l’hiver, reprend au printemps par une série de combats importants. Sébastopol, Voronëi, Rostov sont occupées, et les Allemands atteignent Stalingrad, sans réussir cependant à conquérir la ville en entier. Ce sont leurs derniers succès: l’armée soviétique a eu le temps de se ressaisir et prépare sa revanche.
Sur le front d’Afrique, les Italiens et les Allemands lancent, le 27 mai, une grande offensive et atteignent, trois mois plus tard, El Alamein, à 80 km d’Alexandrie (Égypte). Ce sera leur avance extrême.
Le 23 octobre, la 8° armée anglaise, du général Montgomery déchaîne la contre-offensive : supérieure en hommes et en, armement, elle enfonce en dix jours « le front adverse“ Avant la fin de l’année, toute la Libye est entre les mains des Anglais.
L’opération Torch. Le 8 novembre, les Américains débarquent en Afrique du Nord. Sur l’ordre de l’amiral Darlan, l’armée française d’Afrique, qu’avait reconstituée le général Weygand, rejoint le camp allié sous le commandement du général Giraud qui démissionnera en 1944.
Sur le front du Pacifique, une série de triomphes nippons marque le début de l’année; les Japonais s’emparent de la Malaisie et de Singapour, de la Birmanie, de l’Indochine, du Siam, de toutes les Indes néerlandaises, des îles Mariannes et Salomon, de la Nouvelle Guinée, des Philippines et d’une partie des îles Aléoutiennes. C’est un succès impressionnant.
Ils ont besoin d’agir vite, d’occuper une zone de protection et de s’assurer des territoires riches en matières première avant que les États-Unis se ressaisissent et passent à la contre-attaque.
Mais, soutenus par leur énorme puissance industrielle, ces derniers reprennent rapidement le dessus, entreprennent dès 1942 une contre-offensive et portent une série de victoires. La bataille de la Mer des Philippines, Le raid Doolittle, 18 avril 1942, La bataille de Tarawa, 20-23 novembre 1943.
De 1943 à 1944, non seulement ils regagneront les positions perdues, mais ils prépareront une action directe contre le Japon lui-même.
1943 : le déclin de l’Axe
La cinquième année de guerre commence; désormais, les forces de l’Axe vont décliner.
Au cours de l’hiver 1942-1943, particulièrement rigoureux, la grande offensive soviétique est lancée; il faudra attendre cinq mois avant qu’elle aboutisse. La bataille de Stalingrad, durant laquelle une armée allemande est cernée et écrasée (février 1943), marque pour l’Allemagne le début des revers.
La Wehrmacht (ensemble des forces allemandes) cesse d’apparaître comme invincible. Ses troupes amorcent un repli; de juillet à novembre 1943, elles reculent de plus de 500 km, perdant plus d’un million d’hommes (morts, blessés et prisonniers), tandis que l’offensive russe se poursuit.
L’armistice Italien
Le 13 mai 1943, après deux mois de combats, le corps expéditionnaire italo-allemand envoyé en Tunisie cesse toute résistance. Dès lors, la voie est ouverte en Italie.
L’opération Husky. Le 10 juillet, après un pilonnage aérien intense, les troupes alliées débarquent sur les côtes de Sicile. En trente-neuf jours, toute l’île est occupée.
En Italie, la situation politique devient de plus en plus grave; chaque jour augmente la haine du pays pour le régime qui l’a conduit à la catastrophe. Enfin, le 25 juillet, le Grand Conseil fasciste vote la défiance envers Mussolini.
Le roi le fait arrêter et confie le gouvernement au général Badoglio; celui-ci se voit contraint de demander l’armistice qui est signé le 3 septembre, près de Syracuse (à Cassibile) : c’est l’écroulement du fascisme.
1944 : L’Allemagne seule et isolée
Cette année-là, les Alliés prennent très nettement le dessus, aussi bien en Europe que dans le Pacifique, portant à l’Allemagne et au Japon des coups de plus en plus durs. La Seconde Guerre mondiale arrive bientôt à son terme.
Le front oriental est le premier à se remettre en mouvement. Pendant l’hiver, l’armée soviétique n’a pas laissé de répit à la Wehrmacht et reprend vigoureusement son offensive, munie d’un armement très supérieur. Malgré leur résistance désespérée, les Allemands sont contraints de lever le siège de Stalingrad et, au mois de mai, toute la Crimée est reprise.
Ayant eu des pertes nombreuses (6 millions d’hommes depuis le commencement de la guerre, entre les morts et les prisonniers), l’armée allemande chancelle. En Juin 1944, juste au moment du débarquement allié sur les côtes de France, les troupes soviétiques opèrent une nouvelle offensive, couronnée de succès. L’opération Bagration.
Au début du mois de juillet, elles franchissent la frontière polonaise, puis envahissent la Finlande, Estonie, la Lettonie et la Lituanie.
Sur le front italien, les Alliés reprennent l’offensive au mois de mai; l’armée française d’Italie se couvre de gloire sous les ordres du général Juin (bataille de Cassino). Le 4 juin, ils entrent à Rome et parviennent à repousser les Allemands sur 250 km, jusqu’à la « ligne gothique », front défensif créé à travers l’Appennin pour barrer aux Alliés l’accès de la vallée du Pô.
En Europe sud-orientale, les troupes soviétiques envahissent la Roumanie et l’écrasent en l’espace de trois semaines; le 12 septembre, elle se rend; c’est ensuite le tour de la Bulgarie le 28 octobre. L’armée russe pénètre au mois de septembre en territoire hongrois, puis sur les terres tchécoslovaques et yougoslaves, s’unissant aux partisans de ce pays, commandés par le maréchal Tito.
Au début d’octobre, tandis que les Anglais débarquent en Grèce, toute la Hongrie est envahie par l’armée soviétique qui rejoint le Danube, menaçant l’Allemagne par le sud.
Le débarquement de Normandie, le JOUR J
Le 6 juin 1944 marque le début de la période finale de cette
longue guerre.
A l’aube de ce jour, mémorable dans l’histoire du monde, une flotte d’invasion formidable, groupant plus de 4000 bateaux escortés de 11 000 avions, se range devant les côtes de Normandie, sous le commandement du général américain Eisenhower.
Parmi ces forces se trouve la 2° Division blindée du général Leclerc. C’est le « débarquement ». 18 000 parachutistes descendent sur l’arrière des lignes allemandes et, à 6 h 30, les premières vagues d’infanterie de choc et de chars blindés débarquent sur le littoral.
Malgré la résistance désespérée des Allemands, dès le soir, plus de 150 000 hommes ont pris pied entre l’Orne et la Vire.
C’est, pour la puissance nazie, le commencement de la fin; les alliés américains, anglais, français, canadiens dépassent la tête de débarquement et entreprennent la libération de la France.
Le 15 août, un deuxième grand débarquement est effectué par la 17e armée française du général de Lattre de Tassigny sur les côtes méridionales de notre pays, près de Toulon; de là, des colonnes blindées alliées se dirigent vers le nord.
Le 25 août 1944, Paris est libéré. Le 2 septembre, la 1ère armée américaine traverse la frontière belge; les forces anglaises passent à leur tour en Belgique puis, le 13 septembre, la frontière allemande est franchie en deux points, à partir du Luxembourg et de la Belgique.
Sur le front du Pacifique, les Américains poursuivent leur reconquête des terres occupées par les Japonais : de janvier à juillet, les îles Marshall, les Carolines, la Nouvelle-Guinée, les Mariannes sont reprises; la flotte japonaise subit des pertes très dures puis, d’octobre à décembre, les Philippines cèdent à leur tour. Pour le Japon, lui aussi, la fin approche.
La résistance française
L’occupation de la France et les atrocités nazies ont suscité de bonne heure la naissance de réseaux de résistance. Au début, il s’agit surtout de renseigner les Anglais, seuls à poursuivre la guerre contre l’Allemagne, mais ces organisations prennent rapidement une grande extension, et plus tard s’unissent dans leur lutte contre l’occupant.
Les « maquis » (groupes de résistants) s’organisent à des dates très variables, surtout en 1943 et en 1944. Après le débarquement allié en France, les Forces françaises de l’Intérieur (FF) sont mobilisées et reçoivent l’ordre d’entrer en action.
Composés d’hommes courageux menant une action anti nazie, la plupart recherchés par la Gestapo (police allemande) ou par la « milice » française, de jeunes gens ayant refusé le travail obligatoire en Allemagne (STO), les mouvements de résistance ont regroupé des Français appartenant à toutes les couches de la société. II y eut des centaines de maquis qui fournirent un appoint important aux troupes régulières alliées après le débarquement de ces dernières en Normandie et en Provence.
1945 : Fin de la Seconde Guerre mondiale, victoire des alliés
Septième année de guerre. Des millions d’hommes sont morts, de grandes villes, comme Varsovie, Amsterdam, Hambourg, Berlin, Tokyo, sont, totalement ou en partie, détruites sous les bombes, des nations entières sont bouleversées : telle est l’affreuse situation dans laquelle se trouve le monde en 1945. Mais les hostilités touchent
à leur fin.
Sur le front italien, en automne 1944, des Alliés avaient tenté une première attaque de la« ligne gothique » sans grands résultats. Le 10 avril 1945, ils déclenchent une action décisive pour reconquérir toute l’Italie du nord.
Le 23, ils passent le Pô; le 25, les forces partisanes libèrent de vastes zones du Piémont, de la Lombardie et de la Vénétie. Les forces allemandes se dispersent.
Mort de Mussolini
Ce 28 avril, Mussolini, qui a quitté Milan, est capturé et, … exécuté près de Côme. Le lendemain, les troupes allemandes qui se trouvent encore en Italie (soit environ 1 million d’hommes) se rendent.
La guerre prend fin pour l’Italie, après de longues années de destructions.
Sur le front oriental, en janvier, les troupes soviétiques pénètrent en Allemagne. Bientôt elles atteignent l’Oder, occupant la Silésie; l’agresseur d’hier connaît, à son tour, l’horreur d’une invasion ennemie. Le 13 février, les Allemands cessent toute résistance à Budapest; à la fin du mois, les Russes sont à 80 km de Berlin. L’une après l’autre, toutes les grandes villes d’Allemagne de l’Est (Bratislava, Dantzig, Kônigsberg) tombent entre leurs mains.
Dernier et ultime rempart, la bataille de Seelow est perdu par les allemands. Le 20 avril, 4000 chars soviétiques sont aux portes de Berlin qui est à demi détruit.
Chute de Berlin et mort d’Hitler
Le 24, est déclenché un assaut décisif. Les Allemands se défendent héroïquement. A la même époque, les Alliés arrivent, eux aussi, à quelques kilomètres de Berlin mais, après un accord intervenu entre les chefs de gouvernement, ils s’arrêtent, laissant les Russes occuper la capitale. Le 2 mai, la garnison de Berlin se rend aux troupes soviétiques. Hitler, qui ‘est enfermé dans les souterrains blindé de la Chancellerie, se suicide.
Le front occidental
La tragédie se déroule également. Le 7 mars, le Rhin est franchi à Remagen et, quelques jours plus tard, Cologne est occupée.
Devant l’avalanche de feu et l’irruption des colonnes blindés, les Allemands abandonnent, jour après jour, leur territoire.
En avril, la Ruhr est reconquise, le 18, c’est le tour de Leipzig, le 19, celui de Düsseldorf.
La capitulation allemande
Le Ier mai, on annonce à la radio la mort d’Hitler et la nomination de son successeur, l’amiral Dœnitz. Mais que peut faire celui-ci? Toutes les forces alliées se répandent sur l’ensemble du territoire du Reich.
Le 3 mai, les armées allemandes commencent à capituler; enfin le 6 mai 1945, le général Jodl, chef d’Etat-Major, se présente au Quartier général allié, à Reims, offrant la capitulation sans condition de son pays.
L’acte de reddition est signé le lendemain, le 7 mai, à 2 h 41. Ainsi prend fin, en Europe, le dernier acte de la plus terrible des tragédies que l’humanité ait jamais connues. .
Fin de la Seconde Guerre mondial dans le Pacifique
Sur le front du Pacifique, les Philippines sont entièrement réoccupées le 14 avril. Cependant, de terribles bombardements aériens effectués sur le Japon détruisent le centre de Tokyo et d’autres villes.
D’avril à juin, les Américains s’emparent de l’île japonaise de Okinawa. Puis les experts alliés, ayant calculé que la conquête des îles japonaises pourrait coûter un million d’hommes environ, se décident, à utiliser une arme nouvelle arme, que les savants américains viennent de mettre au point : la bombe atomique.
Hiroshima et Nagasaki
La première bombe atomique est lancée le 6 août sur la ville d’Hiroshima : elle la détruit complètement, faisant 70 000 morts. Trois jours plus tard, une autre bombe atteint Nagasaki, tuant plus de 30 000 personnes.
Après cet atroce bombardement, le 15 août, le Japon se rend. Le 2 septembre 1945, à bord du cuirassé Missouri, les délégués du Japon et des gouvernements alliés signent l’acte de reddition. Ainsi s’achève la Seconde Guerre mondiale.
FAQ
L’invasion de la Pologne, le 1er septembre 1939 par l’Allemagne nazie.
L’opération Barbarossa. Le 22 juin 1941, 10 000 chars et près de 3 000 000 d’hommes, appuyés par 3 000 avions, déchaînent une offensive sur l’URSS.
Le 7 décembre, le bombardement de Pearl Harbour par l’Empire du Japon.
La bataille de Stalingrad
La guerre soviéto-japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale a commencé le 9 août 1945 avec l’invasion soviétique de l’État fantoche du Mandchoukouo. Les Soviétiques et les Mongols mettent fin au contrôle et à la colonisation par l’empire du Japon du Mandchoukouo, du Mengjiang (Mongolie-Intérieure), du Nord de la Corée, du Sud de l’île de Sakhaline (bataille de Sakhaline) et des îles Kouriles avec l’invasion de celles-ci.
La défaite rapide de l’armée japonaise du Guandong aurait constitué un facteur décisif dans la capitulation du Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki par les États-Unis.
Dossier Seconde Guerre mondiale
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